Felix Ramos, escroc présumé pour avoir vendu des titres et des distinctions au nom de plusieurs institutions au Maroc et en Espagne, a été arrêté mardi à midi à Tanger pour « maltraitance d’enfants et traite d’êtres humains« . Il est soupçonné de viol sur un ou plusieurs mineurs marocains. Plusieurs personnalités du monde la culture espagnole seraient impliquées.
M.B., un jeune homme de 19 ans originaire de Tanger, a porté plainte contre Ramos pour l’avoir abusé et l’avoir violé alors qu’il était mineur rapporte le journal EL ESPAGNOl. Le jeune homme a comparu devant le tribunal de deuxième instance de Tanger, accompagné de Taib Bouchiba, coordinateur régional de l’organisation de protection de l’enfance. Le procureur a immédiatement ordonné à la police judiciaire d’ouvrir une enquête et d’interroger l’accusé.
Selon le témoignage du jeune homme, âgé de 14 ans à l’époque des faits, la victime aurait rencontré Félix Ramos qui s’était présenté comme propriétaire de la télévision de Marbella et qu’il allait lui donner du travail à la télévision et une maison en Espagne rapporte EL ESPAÑOL.
Un an plus tard, il l’aurait invité dans sa chambre d’un hôtel cinq étoiles à Tanger. La victime déclare: « Ce jour-là, il m’a violée; et j’ai tellement souffert que je ne l’oublierai jamais. » Les viols se seraient répétés chaque fois que Ramos venait au Maroc.
Le jeune garçon assure également avoir été victime sexuelle du chanteur de flamenco Rafael Ojeda, connue sous le nom de Falete en 2016. « Il m’a aussi violé. Et il m’a donné 2 000 dirhams (185 euros) après avoir abusé de moi pendant plusieurs jours« , raconte-t-il.
Plus tard, en provenance d’Espagne, l’artiste sévillan lui a demandé d’utiliser WhatsApp pour envoyer des petites vidéos pornographiques en échange de 60 euros : « Faites-vous une bonne vidéo, me montrant bien la poya [sic] et le cul » ou « envoyez-moi une bonne vidéo du cul », sont quelques-unes des demandes récupéré par le journal espagnol. Falete n’a pas souhaité répondre aux accusations.
Un autre mineur aurait déposé plainte, et il est possible maintenant que d’autres témoignages suivent. L’affaire est suivi par la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).