La guéguerre entre les voisins et frères-ennemis, l’Algérie et le Maroc, aura été lourde de conséquences, notamment sous les magistères de l’ancien Président Abdelaziz Bouteflika et de son successeur Abdelmadjid Tebboune. Ces derniers auraient dépensé des fortunes, juste pour mettre en difficulté leur jeune frère, le roi Mohammed VI. Explications.
L’Algérie, cette nation dite sœur, aurait dépensé 375 milliards de dollars dans son farouche combat mené contre le Maroc. « 375 milliards de dollars, c’est le montant déboursé par l’Algérie dans la guerre contre le Maroc depuis 1975 », écrit Bladi, qui fait ainsi une révélation, pas des moindres.
Selon le journal, il a été établi que durant 45 longues années, le trésor public algérien a été délesté de 8,5 milliards de dollars par an, soit 23 millions de dollars au quotidien ». Ce qui représente une fortune. « Beaucoup de milliards de dollars du peuple algérien puisés dans la trésorerie de l’Etat ».
Et le journal, qui cite Al Watan, détaille que cette fortune aura servi à « armer le Polisario, financer des organisations des droits de l’Homme et des lobbys hostiles au Maroc », donnant, à titre d’exemple, le budget de l’équipement en Algérie qui n’a pas dépassé 23 millions de dollars en 2019 ».
« Le régime a déboursé 8,3 milliards en une seule année dans sa guerre d’usure contre le Royaume, soit 358 fois le budget alloué à l’équipement ». Un désastre serait-on tenté de dire. Et « c’est le peuple algérien qui en paie le prix ».
« Alors que son sous-sol regorge de réserves inépuisables de pétrole, de gaz, de fer et autres minerais, le peuple algérien est en proie à la pauvreté, au chômage, à la pénurie de marchandises et à la crise aiguë de logement », qui frappe de plein l’Algérie.
« Le peuple algérien n’a pas vu un seul des 217 000 logements promis. Pourtant, le budget d’une seule année de guerre contre le Maroc, aurait suffi pour construire plus de 700 000 logements, comblant ainsi le déficit annuel cumulé de 120 000 logements en l’espace de cinq ans ».
« Que de besoins vitaux, de routes, de ponts, d’usines… aurait-on eu au profit des Algériens, si tout ce trésor n’avait été distrait dans cette guerre ajoutant qu’il est certain que les infrastructures dans ce pays seraient en meilleur état que celles de l’Espagne et du Portugal », se désole le journal.
Quarante-cinq de gâchis dans lequel seraient impliqués les Présidents Houari Boumediène, Rabah Bitat, Chadli Bendjedid, Abdelaziz Bouteflika, Abdelmadjid Tebboune, qui se sont succédé à la tête de l’Algérie.