Le groupe automobile français, Renault, a renforcé en 2013 sa position de leader au Maroc, où il dispose depuis deux ans d’une usine géante, grâce à sa filiale « low cost » Dacia, avec une part de marché de près de 40%.
Renault poursuit son ascension au Maroc. Le groupe automobile français a annoncé ce vendredi avoir renforcé en 2013 sa position de leader au Maroc, où il dispose depuis deux ans d’une usine géante, grâce à sa filiale « low cost » Dacia, avec une part de marché de près de 40%. Le groupe précise avoir vendu en 2013 plus de 47 000 véhicules, soit une part de marché de 39% en progression de 2,4 points par rapport à 2012. Ce résultat est avant tout dû aux performances réalisées par Dacia, les modèles Logan, Sandero et Dokker, qui sont en tête des ventes. Au total, la part de marché de cette filiale dans le royaume chérifien atteint 25,2%.
Renault ne compte pas s’arrêter là. La marque au losange a inauguré en octobre dernier la phase II de son usine géante à Tanger, dans le nord du pays, qui doit lui permettre de devenir la plus grande du genre sur le continent, avec une production de 340 000 véhicules par an, dès 2014.
Le site de Renault-Tanger, qui représente un investissement d’un milliard d’euros et emploie à ce jour 5 000 personnes, est destiné à près de 90% à l’export dans déjà plus de 25 pays.
L’ouverture en février 2012 de cette base « low cost » au Maroc, où le groupe bénéficie de faibles coûts salariaux et des avantages d’une zone franche, avait suscité une vive polémique en France sur la délocalisation, en pleine campagne présidentielle. Ces critiques n’ont pas dissuadé Renault de poursuivre son développement au royaume chérifien. L’exemple du groupe français a même inspiré des grands noms du marché de l’automobile. Selon les autorités marocaines, en effet, d’autres grands constructeurs envisagent de s’implanter à leur tour dans la région de Tanger.