Au Maroc, la chambre criminelle de 1er degré chargée des affaires de terrorisme près l’annexe de la Cour d’appel à Salé, a condamné à deux ans de prison ferme Yassine Abaaoud, le jeune frère d’Abdelhamid Abaaoud.
Le Maroc a tenu à faire entendre à qui veut qu’il ne compte pas protéger pas les terroristes et leurs complices. La chambre criminelle de 1er degré chargée des affaires de terrorisme près l’annexe de la Cour d’appel à Salé, a condamné, ce jeudi 5 mai 2016, à deux ans de prison ferme Yassine Abaaoud, le petit frère du cerveau présumé des attentats de Paris, en novembre 2015, Abdelhamid Abaaoud.
Poursuivi pour apologie du terrorisme et non dénonciation de crimes terroristes, le jeune homme de 21 ans avait été arrêté en octobre 2015, un mois seulement avant les attentats de Paris du 13 novembre. Il avait été renvoyé au Maroc par les autorités turques et avait été cueilli dès son arrivée à l’aéroport d’Agadir. Il avait ensuite été incarcéré à la prison de Salé près de Rabat. Au lendemain des attentats de paris, Yassine Abaaoud avait été interrogé par les autorités marocaines.
Le représentant du ministère public avait requis la condamnation du mis en cause pour toutes les accusations portées contre lui, alors que sa défense a requis la relaxe arguant que son client n’est pas un extrémiste et n’était pas au courant des projets terroristes de son frère, tué dans une opération menée par la police française à Saint-Denis, dans le nord de Paris. On lui reproche d’avoir été au courant des projets de son frère, Abdelhamid Abaaoud, cerveau présumé des attentats de Paris, mort dans un assaut des hommes du Raid, sans pour autant le dénoncer.