Mise en œuvre en 2014 par le Maroc, la mesure d’amnistie fiscale a rapporté plus d’un milliard d’euros (12 milliards de dirhams), soit plus du double des prévisions initiales.
Selon des informations données vendredi 26 décembre 2014 par le gouvernement marocain, la mesure d’amnistie fiscale mise en œuvre en 2014 par le Maroc, a rapporté plus d’un milliard d’euros (12 milliards de dirhams), soit plus du double des prévisions initiales qui étaient de l’ordre de 5 milliards de dirhams (450 millions d’euros).
Lors de la dernière réunion de l’année du Conseil du gouvernement, le porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, a donné cette information qui est la conséquence de l’annonce faite par le gouvernement marocain, dans le cadre de la loi de finances 2014, et qui allait dans le sens d’une mesure d’amnistie fiscale en faveur des résidents marocains coupables d’évasion, en échange d’une « contribution ».
Le ministre marocain délégué au Budget, Idriss Azami Idrissi, avait évoqué une mesure exceptionnelle qui garantissait l’absence de poursuites administratives ou judiciaires, qui s’adressait « aux Marocains résidant au Maroc qui ont, par le passé, transféré illégalement des avoirs à l’étranger ». La condition était que ces avoirs devaient être légaux hors du royaume (appartements, participations dans des sociétés, achats d’actions ou encore de comptes bancaires).
Selon une déclaration du ministre marocain de l’Économie et des Finances, Mohamed Boussaid, cette mesure d’amnistie prend fin le 31 décembre, et ne sera pas renouvelée en 2015.