Les relations entre le Maroc et le Nigeria se portent de mieux en mieux. Une nouvelle plateforme de produits chimiques de base d’une valeur de 1,3 milliard de dollars (723,4 milliards FCFA) sera bientôt opérationnelle entre le royaume chérifien et le Nigeria. Cela permettra ainsi de de booster l’approvisionnement de certains produits chimiques entre les deux pays.
Le Maroc et le Nigeria continuent de se donner la main pour redynamiser leur économie nationale, qui a été plus ou moins affectée par la pandémie de Covid-19. Une nouvelle plateforme de produits chimiques de base sera bientôt opérationnelle entre les deux pays. Fruit de la coopération maroco-nigeriane, l’usine en construction en terre nigériane vise, selon le Président nigérian, Muhammadu Buhari, à produire de l’ammoniac, de l’acide phosphorique, de l’acide sulfurique et divers azote, phosphore et potassium (NPK) et les engrais au phosphate de d’ammonium (DAP), en utilisant les réserves de gaz du pays.
« Le Souverain du Maroc, SM le Roi Mohammed VI, et moi-même sommes convenus de prolonger l’accord actuel d’approvisionnement en phosphates conclu entre le Royaume du Maroc et le Nigeria. Nous sommes convaincus que pour consolider et fortifier les réussites enregistrées jusqu’à présent, nous devons garantir la fourniture de matières premières à nos mélangeurs », a développé le Président nigérian Muhammadu Buhari, lors d’une rencontre avec l’Association des producteurs et fournisseurs d’engrais du Nigeria (FEPSAN).
Le montant global du projet est estimé à 1,3 milliard de dollars (723,4 milliards FCFA) et la nouvelle usine va renforcer l’arsenal industriel de « Dangote et Indorama Chemicals », qui produisent de l’urée, de l’ammoniac et d’autres matières premières industrielles. « Lorsque ces projets seront associés aux 44 usines de mélange existantes, le Nigeria deviendra, en effet, un hub régional et mondial en matière d’engrais », s’est réjoui le Président Muhammadu Buhari.
Par ailleurs, le Président Muhammadu Buhari a également profité de l’occasion pour adresser ses remerciements au roi Mohammed VI du Maroc, pour son accompagnement durant cette expérience, juge-t-il, « à la fois difficile et passionnante ».