Le roi du Maroc, Mohammed VI, serait très malade, au point que les autorités marocaines ont pris l’option d’annuler le sommet hispano-marocain qui devait se dérouler le 17 décembre prochain. De quoi souffre le souverain ?
Initialement prévue le 17 décembre prochain, le sommet hispano-marocain a été repoussé à l’année prochaine. C’est ce qu’a annoncé le journal Gala qui, citant El Confidencial, évoque « le mauvais état de santé du roi Mohammed VI » pour justifier le report de cette rencontre pourtant capitale.
« La situation épidémiologique actuelle empêche de tenir le RAN à la date prévue avec les garanties de sécurité sanitaire jugées appropriées », reprend le journal français, qui évoque une déclaration commune faite par les gouvernements des deux pays et reprise par El Confidencial.
Gala va plus loin, insistant que « la pandémie de la Covid-19 ne serait en réalité qu’un prétexte. Le roi Mohammed VI s’essoufflerait. L’état de santé de celui qui règne sur le Maroc depuis le 23 juillet 1999 inquiéterait les autorités marocaines. Rabat aurait en effet demandé le report du sommet bilatéral en raison de la mauvaise santé du monarque ».
« En seulement deux ans, Mohammed VI a subi deux opérations. Dans un communiqué diffusé par les médecins du roi et relayé par l’agence de presse d’État, en 2018, on apprenait qu’il souffrait d’un “flutter auriculaire sur cœur sain” qui entraînait un “trouble sur le rythme cardiaque”. L’intervention avait été “un succès total” », poursuit le journal.
Et de rappeler qu’au mois de juin dernier, le roi du Maroc avait subi une autre opération, dans la clinique du Palais royal, à Rabat. Jalal Kriem, un médecin spécialiste des maladies cardio-vasculaires, relativisait sur la gravité de la maladie du roi. « C’est tout naturel, certains subissent cette opération tous les trois mois », avait-il assuré, dans le journal Akhbar Al-Yaoum.
« Mohammed VI ne serait pas tiré d’affaire », alerte le journal qui évoque des sources européennes liées au palais. « Finalement, il souffrirait encore d’une arythmie cardiaque et d’une maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC). Des complications qui conduiraient à un emphysème pulmonaire ou à une bronchite chronique », révèle le journal.