Au Maroc, les neuf membres de la cellule démantelée le vendredi 11 décembre avaient opté de frapper des villes comme Casablanca, Rabat, Marrakech ou Agadir pour les fêtes du nouvel An.
Les neuf terroristes présumés, arrêtés le vendredi 11 décembre 2015 au Maroc auraient minutieusement préparé des attentats ciblant plusieurs villes du royaume. Mieux, ils se seraient inspirés des attentats meurtriers qui ont ensanglanté Paris, le 13 novembre dernier avec 130 mors et 350 blessés. L’information a été révélée par Le360 .
Ce sont donc des attaques de grande envergure, à plusieurs endroits au Maroc, que les neuf membres de la cellule démantelée vendredi 11 décembre prévoyaient. Les villes de Tanger, Fès, Béni Mellal, Kénitra et Nador étaient ainsi visées par les terroristes. Selon des informations fournies par les autorités marocaines citées par Le360, deux d’entre eux ont des frères qui combattent actuellement en Syrie, pour le compte de l’organisation Etat islamique
Les auteurs voulaient suivre « le même modus operandi que les auteurs des attentats du 13 novembre à Paris (…). Les neuf membres de la cellule démantelée ont opté pour des villes loin des grands centres pour les fêtes du nouvel An comme Casablanca, Rabat, Marrakech ou Agadir. Ils espéraient ainsi faire face à un dispositif sécuritaire léger », précise Le360.
Toujours selon le site, lors de l’arrestation, plusieurs armes ont été retrouvées et provenaient de Belgique, ajoutant qu’ « un autre lot d’armes, également en provenance de Belgique, était attendu par les membres de la cellule démantelée ». Les endroits « de grande affluence allaient ainsi faire l’objet d’attaques simultanées », notamment les boites de nuit très fréquentés, à Tanger ou à Fès, mais également des agences de transferts de fonds, à Kénitra, ainsi que des services de sécurité ».
Le360 ajoute que parallèlement, des kidnappings de notables étaient envisagés à Kasbat Tadla, en vue de « demander des rançons et pouvoir disposer de ressources financières nécessaires pour assurer la logistique de leurs funestes projets », relève Telquel. L’organisation Etat islamique avit, en effet, menacé de frapper le Maroc au lendemain de la coopération fructueuse du royaume avec la France ayant permis de neutraliser le cerveau des attentat de Paris, Abdelhamid Abaaoud, le 18 novembre, à Saint-Denis alors qu’il pilotait une autre attaque contre la Défense française.