Opéré du cœur, le roi du Maroc, Mohammed VI, a quitté la clinique parisienne, où il a subi avec succès une intervention chirurgicale consécutive à un « trouble du rythme cardiaque ». Selon certaines indiscrétions, le roi était en danger à Paris. Et pourquoi donc ?
Le roi du Maroc, Mohammed VI, a quitté la clinique parisienne, où il a subi avec succès une intervention chirurgicale au niveau du cœur, consécutive à un « trouble du rythme cardiaque ». Des photos du roi prises par une tierce personne à partir d’une chambre quelconque laisse croire que le roi était en danger à Paris. Accompagné de quelques membres de sa famille et de ses gardes du corps, le roi a, selon Bladi.net, quitté la clinique Ambroise Paré à Paris, mercredi 28 février 2018, dans la soirée. Et dans plusieurs photos relayées sur Instagram, et qui semblent avoir été prises d’une chambre de la clinique, on l’aperçoit se dirigeant vers sa voiture avec une béquille à la main, écrit le site.
Légèreté ou non ? La question demeure entière. Le roi du Maroc a été la cible d’objectifs, non dangereux, heureusement. Car il s’agit de téléphone portable, qui a été utilisé pour immortaliser la sortie du roi de l’hôpital où il avait été opéré du cœur, avec succès. Dans un contexte de grand banditisme, avec notamment la recrudescence des attaques terroristes, et surtout les attentats de Paris, l’accès au roi a été un peu facile, selon certaines indiscrétions. Surtout, argue-t-on, Rabat est devenu une cible privilégiée, quand on sait que le Maroc a aidé au démantèlement de plusieurs réseaux terroristes.
Mieux, la DGST, l’équivalent du FBI, a aidé la France et la Belgique à déjouer de nombreuses attaques terroristes en fournissant des informations capitales. C’est d’ailleurs cette volonté de représailles contre le royaume, jusque-là anéantie par des forces de sécurité d’un rare professionnalisme, qui fait que des cellules terroristes sont démantelées à la pelle au Maroc. Début février 2018, le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ), relevant de la Direction générale de surveillance du territoire national (DGST), a démantelé une cellule terroriste composée de sept membres alliés à Daech et s’activant dans les villes de Tanger et Meknès. Plus récemment, mi-février 2018, 6 individus qui ont commis des agressions contre plusieurs personnes, avaient planifié des attentats visant à porter gravement atteinte à la sécurité et à la stabilité du Maroc. Elles ont été neutralisées par la DGST. Dans un tel contexte, « exposer le roi à ce point relève d’une certaine légèreté », déplore-t-on.
C’est samedi dernier que Mohammed VI, âgé de 54 ans, « a présenté un trouble du rythme cardiaque ». Ses médecins avaient conclu à un « flutter auriculaire sur cœur sain » et il a subi l’opération « avec succès », a précisé son équipe médicale. Un communiqué diffusé par l’agence MAP rassurait que « l’ablation par radiofréquence de cette arythmie, réalisée ce jour à la clinique Ambroise Paré à Paris a permis de normaliser le rythme cardiaque ». Et d’ajouter que le souverain « reprendra ses activités normales sans restriction aucune » à l’issue d’une période de repos « prescrite par ses médecins traitants ».