Après deux éditions tenues à Marrakech, le Salon Solaire Expo a ouvert mercredi ses portes dans la capitale économique du royaume, Casablanca.
La troisième édition du salon Solaire Expo Maroc s’est ouverte mercredi à Casablanca. Les professionnels du secteur de l’énergie solaire ont jusqu’au 1er mars pour se rencontrer dans le cadre de ce rassemblement entièrement dédié à l’énergie solaire en Afrique et dans le pourtour méditerranéen. Quelque 80 exposants, venus du Maroc, de la Tunisie, de l’Espagne, du Portugal, de la Chine, de la Suisse et de la France, participent au salon, et près de 5 000 visiteurs sont attendus.
« Le Salon revient plus fort avec la promesse d’innovations dans son concept que dans son contenu ». C’est en tout cas l’objectif que s’est fixé Rachid Bouguern, fondateur et directeur du salon. Un Forum scientifique et technique du solaire en Afrique a lieu en parallèle, ainsi que des ateliers de formation et l’organisation d’un concours destinés aux ingénieurs du secteur.
Solaire Expo 2014 propose quatre axes principaux : un espace d’exposition B to B, un forum scientifique et technique international sur le thème « Enjeux et perspectives de l’énergie solaire et de l’efficacité énergétique dans l’espace euro-africain », des ateliers de formation aux métiers du solaire et un concours universitaire sur la rechercher et l’innovation.
Un développement solaire
A travers cet évènement, le royaume se présente comme une référence sur les questions de l’énergie. « Nous sommes fiers aujourd’hui de contribuer concrètement dans cette aspiration nationale qui est celle de faire du Maroc, un lieu incontournable de rencontres et d’affaires dans un domaine tellement porteur, un domaine d’avenir », affirme Rachid Bouguern.
A terme, le Maroc souhaite assurer la sécurité énergétique de la région euro-méditerranéenne et garantir un développement durable et équilibré sur les deux rives de la Méditerranée.
D’ici 2020, le royaume ambitionne de générer 50% de son énergie en solaire, en éolienne, et par le biais d’hydrauliques combinés. Ce projet nécessite un investissement estimé à 9 milliards de dollars et une production électrique de 2 000 MW sur cinq sites.
Alors que la mise en service de la première centrale a été fixée à 2015, ce projet devrait être entièrement achevé en 2019 et permettra d’assurer une capacité de production annuelle de 4 500 GW, sur une superficie globale de 10 000 hectares.