Au Maroc, la polémique enfle après l’immolation par le feu d’une vendeuse ambulante à Kenitra. Le PJD et le PAM demandent l’ouverture d’une enquête en vue d’élucider les circonstances ayant conduit « Moui Fatiha » à commettre son acte.
La polémique enfle au Maroc après l’immolation par le feu d’une vendeuse ambulante à Kenitra. Le PJD et le PAM demandent l’ouverture d’une enquête en vue d’élucider les circonstances ayant conduit « Moui Fatiha » à commettre son acte. Pour sa part, le groupe des députés de l’Istiqlal porte également un intérêt particulier à cette affaire, relève Yabiladi.
La vendeuse ambulante de « Baghrir » s’est immolée par le feu, la semaine dernière, devant le siège le 6e arrondissement de Kenitra. Selon le site marocain, puisque la tragédie s’est déroulée dans un bastion électoral du PJD, c’est tout naturellement ce parti qui a été le premier à réagir. Son député Aziz Karmate, par ailleurs vice-président du conseil communal de Kenitra, a pris l’initiative d’interpeller le ministre de l‘Intérieur.
Dans une question écrite adressée à Mohamed Hassad, l’islamiste demande l’ouverture d’une enquête pour élucider les circonstances ayant conduit la défunte à passer à l’acte. Sur la même longueur d’onde que ses adversaires du PJD, le PAM demande également l’ouverture d’une enquête sur l’immolation par le feu de « Moui Fatiha ».
La vendeuse ambulante se serait immolée après que des agents des Forces auxiliaires et un agent de l’autorité (Caïd) aient saisi toute sa marchandise. Karmate a plaidé dans son texte pour l’adoption d’une nouvelle approche du dossier des vendeurs ambulants qui s’écarte de l’usage de la force, actuellement en vigueur, souligne Yabiladi.