Au Maroc, plus de sept mois après l’agression de Mohamed Mediouri, ancien chef de la sécurité du roi Hassan II par ailleurs beau-père du roi Mohammed VI, les auteurs courent toujours, et aucun élément d’information à ce sujet, pourtant important et inquiétant.
Au mois de mai 2019, le quotidien Al Massae informait qu’une « bande criminelle de cinq à sept » personnes avait « grièvement blessé le chauffeur de Mediouri dans une grande avenue de Marrakech, avant de s’emparer de sa voiture et prendre la fuite ». Le journal ajoutait que la police marocaine n’avait pas réagi officiellement, mais insistait que l’opinion se posait des questions quant au mobile de cette attaque.
Les journaux relevaient que cette agression comportait beaucoup de zones d’ombre. En ce sens que l’homme qui a été visé, Mohamed Mediouri notamment, avait épousé la veuve de l’ex-roi Hassan II, Lalla Latifa, qui se trouve être la mère du roi actuel du Maroc, Mohammed VI. A l’époque de l’agression, Le Parisien reprenait des informations plutôt troublantes, révélant que le roi Mohammed VI, arrivé au pouvoir après le décès de son père Hassan II, a « déchargé » Mohamed Mediouri de ses fonctions officielles, au début des années 2000.
Aucune justification n’a été donnée, même pas un simple communiqué, pour expliquer le limogeage de celui qui a épousé la mère du souverain. Comment se fait-il, que celui qui avait en charge la sécurité de l’ancien roi du Maroc, Hassan II, notamment, soit victime d’une agression perpétrée, selon la presse, notamment marocaine, par des hommes armés, et que plus de sept mois après, rien ne bouge ? Du moins officiellement. C’est ce qui paraît troublant, d’autant qu’il a été rapporté qu’au Maroc, peu d’armes circulent. Et que le cercle des suspects serait très restreint. A moins que l’enquête ne soit classée sans suite. Want and see !