Vitrine des musiques alternatives du Maroc et du Monde, la 11ème édition du festival marocain L’boulevard se tiendra du 13 au 16 mai 2010 au Stade du COC à Casablanca au Maroc. L’événement, porté par de nombreuses associations, mettra en avant les musiques urbaines nationales et internationales, et présentera une exposition à la villa des arts de la ville.
L’Boulevard est de retour ! Le plus grand festival marocain de musique urbaine revient pour une 11ème édition qui se déroulera du 13 au 16 prochain au Stade du COC à Casablanca au Maroc. L’événement, soutenu par des dizaines d’associations et porté par l’EAC-L’Boulevard, se présente sous la forme d’une compétition permettant à de jeunes groupes de se faire connaître. D’autres formations nationales et internationales sont également invitées à participer.
En tout, « il y a une trentaine de groupes se partagent la scène », précise Hicham Banou, un des organisateurs du festival. Entre des formation musicales locales telles que SA3ER MAN (Hip-Hop/Casablanca), Nightgologia (Métal/Casablanca) et celles en provenance de l’international, avec notamment avec les français du Peuple de l’herbe (Electro) et les Delinquant Habits (Hip Hop US), il y en aura pour tous les goûts « urbain », le tout, gratuitement. Clou du spectacle, le groupe de metal brésilien Sepultura donnera une représentation lors de la soirée de clôture. Du lourd.
Un festival touche-à-tout
« En marge il y a pas mal d’activités », confie Hicham Banou. « Il y a un souk associatif c’est un lieu où il y a une quarantaine d’associations qui sont représentés. Il y a des stands, il y a des échanges qui se font sur place, et puis il puis il y a l’expo » , qui se déroulera à la Villa des Arts et qui présentera des jeunes artistes.
L’Boulevard a été crée en 1999 par Mohamed Merhari (actuel président de l’association EAC-L’Boulevard) et Hicham Banou en 1999. Il a d’abord été pensé comme un moyen de faire connaître de jeunes groupes.
Progressivement, cette manifestation s’est vite imposée comme une référence de la musique alternative, attirant chaque année de plus en plus de groupes confirmés, et de plus en plus de fidèles de la « Nayda » (Nouvelle scène marocaine) et d’au-delà.