Pour avoir été agressé et menacé de mort dans la matinée du dimanche 12 juin dernier, le kickboxeur franco-marocain Zakaria Moumni a porté plainte pour « tentative d’assassinat » en France.
Rebondissement dans l’affaire Zakaria Moumni. Pour avoir été agressé et menacé de mort dans la matinée du dimanche 12 juin 2016, le kickboxeur franco-marocain a porté plainte pour « tentative d’assassinat » à Nancy (Meurthe-et-Moselle).
L’agression aurait été commise par quatre hommes, dont deux armés, dans le hall de l’immeuble d’une amie chez qui il logeait, à son retour d’un jogging, relève Yabiladi. Selon la plainte du sportif, « un des hommes aurait filmé la scène tandis qu’un autre aurait pointé vers lui une arme à feu en lui intimant, dans un arabe teinté d’accent marocain, de s’agenouiller et de dire « Vive le Roi avant de mourir » ». Zakaria Moumni a réussi à prendre les jambes à son cou pour prendre le chemin de l’hôpital. Sur place, les médecins ont relevé des blessures légères provoquées par une lame au niveau du cou et des mains.
Suffisamment pour que son avocat, Me Patrick Baudouin, indique qu’« il y a de fortes présomptions pour que ces faits dénoncés soient liés aux pressions que subit M. Moumni depuis plusieurs mois ». En avril dernier, le kickboxeur avait en effet déposé une main courante au commissariat de Nancy alors qu’un inconnu l’aurait, via un interphone, menacé de mort s’il ne retirait pas ses plaintes contre les services secrets du Maroc.
En 2014, l’athlète avait déjà porté plainte en France pour torture contre Abdellatif Hammouchi, patron de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) et de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) au Maroc.