Le nouveau ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, qui vient de remplacer Arancha González Laya, fait du rétablissement du dialogue entre Madrid et Rabat une de ses priorités. Le chef de la diplomatie du royaume ibérique est déterminé à mettre fin à la situation tendue avec le Maroc, depuis l’hospitalisation du leader du front du Polisario, Brahim Ghali, pour raison « humanitaire » comme disait son prédécesseur.
Lors de la cérémonie de passation de service, qui s’est déroulée hier lundi, le nouveau ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a promis de « renforcer les relations avec le Maroc, un grand ami », selon El Pais. « Le Maroc a cessé de considérer González Laya comme un interlocuteur valable après la crise de Brahim Ghali », a-t-il indiqué.
La nomination de José Manuel Albares, auparavant ambassadeur du royaume d’Espagne à Paris, est perçue comme un premier pas pour corriger la trajectoire des relations fortement ébranlées entre Rabat et Madrid. « J’ai travaillé avec le chef du gouvernement en le conseillant, en apprenant avec lui, sur le terrain toujours des relations internationales », a-t-il ajouté.
Avec cette nomination de José Manuel Albares comme ministre des Affaires étrangères, à la place de Mme Arancha González Laya, le chef du gouvernement espagnol Pedro Sánchez a décidé de tourner la page de la crise pour retrouver le dialogue avec le pays voisin, le Maroc.
Pour rappel, l’ancienne ministre des Affaires étrangères, Arancha González Laya, a été accusée d’avoir « privilégié la relation avec le Polisario et l’Algérie », notamment dans l’admission dans une structure hospitalière en Espagne, du Président du Sahara, Brahim Ghali, pour des raisons, disait-elle, humanitaires.