Le roi du Maroc, Mohammed VI, de passage dans la ville de Casablanca, a pris de très fortes décisions qui ont fait trembler tous les dignitaires de la localité.
C’est en marge de sa visite à Casablanca, en début de semaine, que le roi Mohammed VI du Maroc a ordonné la mutation disciplinaire à Guelmim, du secrétaire général de la préfecture d’Anfa. A l’origine de cette forte décision du souverain, « les retards et blocages constatés sur un ensemble de travaux d’aménagement et de projets au niveau des zones d’Anfa et de la Corniche à Casablanca », relève Bladi.
Le journal, qui cite le quotidien Al Massae poursuit, en insistant que de nombreux vices et irrégularités, notamment l’absence de coordination avec les responsables des services extérieurs, et la mise en veille prolongée d’une série de dossiers en rapport avec le développement local et les services de proximité, ont accéléré cette prise de décision par le roi Mohammed VI, qui a ainsi pointé des manquements dans la gestion territoriale.
Bladi, qui pointe des retards dans la réalisation de travaux d’une importance première, qui devaient être inaugurés par le roi Mohammed VI, notamment l’hôpital de proximité à Hay Errahma, le grand théâtre de Casablanca, et qui ont fait de reports multiples pourrait déclencher une nouvelle colère du roi.
En tout état de cause, les journaux marocains n’écartent pas l’éventualité d’une batterie de sanctions que pourrait initier Mohammed VI contre des dignitaires de la ville de Casablanca, impliqués à différents niveaux de responsabilités dans la réalisation des travaux d’embellissements, d’assainissements et de développement de la ville de Casablanca.
En fin février, alors en visite à la nouvelle station balnéaire et touristique « Taghazout bay », Mohammed VI avait ordonné l’arrêt des travaux de construction et instruit la démolition des villas et d’une partie des hôtels. Le souverain avait ainsi saisi cette occasion pour instruire la reconstruction de plusieurs autres édifices. Instructions qui n’ont visiblement pas été suivies d’actes concrets.