Au Maroc, la percée fulgurante de l’héritier du trône, Moulay El Hassan, après la séparation entre le roi Mohammed VI et Lalla Salma, donne lieu à plusieurs interrogations.
La très grande promotion dont bénéficie le prince héritier Moulay El Hassan, notamment depuis la séparation annoncée entre son père, le roi Mohammed VI du Maroc, et sa mère, la princesse Lalla Salma, reste une coïncidence assez troublante. En effet, l’enfant du couple, qui vient de fêter ses 16 ans, occupe quasiment le devant de la scène. Moulay El Hassan est quasiment devenu le numéro 2 du Maroc.
Entre le fait qu’il représente son père lors de nombreuses cérémonies au Maroc comme à l’étranger, et les manifestations qu’il préside lui-même, force est de constater que Moulay El Hassan a pris du galon. Et cette promotion, dont a aussi bénéficié sa sœur cadette, semble avoir été accélérée après la séparation entre le couple royal. Si Moulay El Hassan, semble plus enclin à incarner le statut de leader, tel n’est pas le cas de Lalla Khadija, qui, malgré le forcing qui l’a placée en couverture d’un prestigieux magazine de mode du Maroc, n’a pas suivi faute de maturité.
Le comportement en public de la fillette, qui est visiblement bouleversée par cette séparation, semble avoir poussé le palais royal à la remettre en couveuse, le temps qu’elle atteigne la maturité souhaitée et s’afficher en public sans laisser transparaître la moindre indisposition, comme sait désormais bien le faire son frère aîné Moulay El Hassan. Ce dernier, par exemple, a en effet été autorisé à s’asseoir à la même table que son père et ses invités de février, le roi d’Espagne Don Felipe VI et son épouse Dona Letizia, pour partager le dîner offert par le palais royal.
Ce même Moulay El Hassan a été l’émissaire de son père aux funérailles du compte de Paris, Henri d’Orléans, en France. Il a en outre été chargé d’accueillir le Prince Harry d’Angleterre duc de Sussex et son épouse. Une manière certes de l’initier dans le cadre de sa mission future de roi du Maroc, de lui apprendre à avoir une certaine assurance, mais aussi et surtout, une belle façon de le divertir, l’occuper, pour ne pas qu’il passe son temps focalisé sur sa mère, dont le monde entier ignore le sort que lui a réservé le roi Mohammed VI depuis leur séparation.
Une belle façon aussi pour Mohammed VI de faire diversion et prouver à son fils que « papa n’est pas si méchant, malgré ce qui s’est passé avec maman ! ».
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