La journaliste marocaine Hajar Raissouni passe une nouvelle fois devant la justice, ce lundi. Elle est poursuivie pour « avortement illégal » et « relations sexuelles hors mariage ». Que risque-t-elle ?
Jugée pour « avortement illégal » et « relations sexuelles hors mariage », la journaliste marocaine Hajar Raissouni encourt une peine de prison. Agée de 28 ans, elle passe, une nouvelle fois, ce lundi 30 septembre 2019, devant la justice marocaine. Le procès avait en effet été renvoyé lors de la première audience, qui s’est tenue le 23 septembre dernier.
La journaliste, qui travaille pour le quotidien arabophone Akhbar Al-Yaoum, avait été interpellée par des policiers à la sortie d’un cabinet médical de Rabat, le 31 août dernier. Accusée d’ « avortement illégal » et « relations sexuelles hors mariage », elle se trouve en détention provisoire depuis lors.
Selon les textes du code pénal marocain, qui sanctionne les relations sexuelles hors mariage et l’avortement quand la vie de la mère n’est pas en danger, Hajar Raissouni encourt une peine pouvant aller jusqu’à deux ans de prison. Pour leur part, ses proches parlent d’affaires politiques en lien avec la plume acerbe envers les autorités de ce pays d’Afrique du Nord.
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