Un lien a été établi entre la princesse Lalla Salma et la grâce accordée par le roi du Maroc, Mohammed VI, à la journaliste marocaine Hajar Raissouni. Explications.
Le roi du Maroc, Mohammed VI, a, ce 16 octobre 2019, gracié la journaliste Hajar Raissouni, condamnée par la justice marocaine à un an de prison pour « avortement illégal » et « sexe hors mariage ». Des journaux étrangers ne trouvent pas cette réaction du souverain anodine. Mieux, certains médias, comme El Confidencial, cité par Maghreb Online, sont convaincus que cette libération, loin d’être une assistance à une personne désœuvrée, est motivée par une volonté du roi Mohammed VI de redorer son blason.
Certains journaux rattachent en effet ce geste de Mohammed VI à la volonté du souverain de « refaire son image écornée par son divorce » avec la princesse Lalla Salma. Cela fait plus d’un an en effet que le couple royal n’est plus vu ensemble. Mieux, le roi est accusé, à tort ou à raison, d’infliger des supplices à la princesse. Avant que Lalla Salma ne soit annoncée à New York, en septembre, certains journaux, comme The Times, n’avaient en effet pas hésité à se demander si, pour avoir contrarié Mohammed VI, Lalla Salma n’avait pas été enfermée par le roi dans un de ses palais.
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Parallèlement, de cette libération, d’autres y voient une reculade du roi. D’autant, disent-ils, que l’arrestation de la journaliste avait fini de déclencher un tollé, au Maroc comme à l’International. Une campagne de solidarité avait en effet vu le jour sur les réseaux sociaux et prenait des dimensions incommensurables. Notons qu’outre Hajar Raissouni, 28 ans, son fiancé et le médecin incriminé dans cette affaire ont été graciés en même temps. Ils ont été libérés quelques heures après l’annonce de la grâce accordée par Mohammed VI.
Maghreb Online, qui cite un communiqué officiel suite à la libération de la journaliste, reprend : « la décision du roi du Maroc de gracier Hajar Raissouni s’inscrivait dans le cadre de la compassion et de la clémence du monarque et de son souci de préserver l’avenir des deux fiancés ». Le journal précise que « le communiqué a ajouté que Hajar et son fiancé avaient l’intention de fonder une famille conformément aux préceptes de la religion et de la loi, malgré l’erreur qu’ils auraient pu commettre ».
