L’ancien Premier ministre marocain, Abdelilah Benkirane, a pris la défense d’Aziz Akhannouch, actuel chef du gouvernement du royaume chérifien, face aux multiples appels à la démission lancés contre ce dernier.
Alors que la campagne « Akhannouch get out », lancée sur les différentes plateformes de médias sociaux au Maroc, bat son plein, avec comme toile de fond la démission réclamée du chef du gouvernement du royaume chérifien, un homme s’érige en bouclier. Il s’agit de l’ancien Premier ministre Abdelilah Benkirane, qui prend la défense d’Aziz Akhannouch.
« Je suis contre les personnes qui demandent le départ d’Akhannouch, maintenant », a condamné l’ex-chef du gouvernement marocain, qui se dit surpris par la campagne lancée sur les réseaux sociaux, réclamant la tête Premier ministre du roi Mohammed VI. Benkirane demande aux Marocains d’accorder une période de grâce d’un an au chef du gouvernement pour qu’il apporte des solutions aux problèmes des Marocains.
S’adressant, hier samedi 19 février, aux membres du conseil national du PJD, réunis en session ordinaire, ces 19 et 20 février, Benkirane précise que passé ce délai, il appartiendra au roi Mohammed VI « d’organiser des élections anticipées, comme en 2011 », afin de désigner un autre chef du gouvernement.
Secrétaire général du PJD, Abdelilah Benkirane met en garde contre toute opération de règlement de comptes et autres complots dont pourrait être victime le Premier ministre Aziz Akhannouch, à travers le lancement de cette campagne visant à réclamer sa démission. Face à la hausse des prix des denrées et du carburant, des Marocains réclament la tête du chef du gouvernement.
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