Lalla Oum Keltoum Boufarès, belle-sœur de Lalla Maryem et autre Lalla Hasnaa du Maroc, est présentée comme une femme qui a une bonne éducation. Bien meilleure que l’éducation reçue par la désormais ex-épouse de Mohammed VI, Lalla Salma, présentée comme arrogante.
Epouse du prince Moulay Rachid, qui est lui frère du roi Mohammed VI du Maroc, la princesse Lalla Oum Keltoum Boufarès est née en 1987 au sein d’une célèbre et prestigieuse famille de Marrakech, proche de la famille royale. Il se trouve que la presse marocaine dit de la fille de Moulay El Mamoun Boufarès, ancien Gouverneur de Marrakech, qu’elle « est, depuis son enfance, connue pour sa simplicité, sa spontanéité, son amabilité et son caractère jovial hérité de son père, Moulay El Mamoun, qui jouit du respect de la part de tous les marrakchis ». Celle qui se faisait appeler par ses amis par le diminutif « Oum », « également connue pour sa grande modestie (…), du fait de « sa bonne éducation et l’excellence de ses résultats scolaires », bénéficiait du « respect de ses professeurs.
Tout récemment, la presse marocaine, parlant de Lalla Salma, la dépeignait comme mal élevée. « La princesse serait dédaigneuse, méprisante, colérique, agressive, narcissique, arrogante et obsédée par son apparence et son image », donc l’opposée de Lalla Oum Keltoum. La presse marocaine, évoquant la vie au sein du palais royal de Rabat, révèle que la princesse Lalla Oum Keltoum noue une forte amitié avec la princesse Lalla Soukaina, fille de la princesse Lalla Maryem et petite-fille de feu Hassan II ». Privilège que n’a malheureusement pas eu la princesse Lalla Salma, ex-épouse du roi. Pourquoi ? Serait-on tenté de se demander.
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L’on sait toutefois que si Lalla Oum Keltoum ne semble pas trop se mêler des affaires royales, et à juste raison, son époux n’étant pas au pouvoir, Lalla Salma elle, née Salma Bennani, le 10 mai 1978 à Fès, a tenté de jouer pleinement son rôle de Première dame du Maroc. Réception des invités de marque du royaume, organisation de la vie du palais de Rabat, gestion des séjours des hôtes de marque de Mohammed VI et de ses propres invités, si ce ne sont pas ses amies, comme c’est le cas avec la reine d’Espagne Dona Letizia, dont Salma Bennani s’est toujours occupé des visites exceptée celle de février 2019 pour des raisons que tout le monde connaît.
Première conjointe d’un monarque marocain à disposer d’un statut officiel, puisque Mohammed VI lui accordait la qualité d’altesse royale, Lalla Salma était présente publiquement et entreprenait des actions officielles largement couvertes par les médias nationaux. La présidente de la Fondation Lalla Salma pour le cancer, qui par le passé a été promue ambassadrice de bonne volonté auprès de l’Organisation mondiale de la Santé, a sans doute fait les frais de sa forte implication dans les affaires du royaume, chose qui n’aurait pas plu à ses belles-sœurs, celles-là même qui chérissent Lalla Oum Keltoum, quasiment sans portefeuille, qui ne dérange donc pas.
Car, l’on sait qu’aujourd’hui, après le départ de Lalla Salma, ce sont Lalla Hasnaa et Lalla Meryem qui font office de Première dame du Maroc. Deux nouvelles reines au Maroc après qu’elles aient « forcé Lalla Salma à disparaître ».
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