Maroc : arrestation de promoteurs immobiliers pour crimes financiers


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Police marocaine
Police marocaine

Un procès en appel s’est ouvert à Casablanca concernant des gérants d’une société civile immobilière, dont deux sont actuellement en détention préventive tandis que les trois autres bénéficient d’une liberté provisoire. Ces individus sont accusés de divers délits, notamment « faux », « usage de faux », « abus de confiance », « cession de biens sociaux de mauvaise foi », « cession de fonds non cessibles » et « escroquerie ».

Un an d’emprisonnement ferme pour des promoteurs

Selon les informations, les prévenus ont concédé des biens immobiliers à des tiers, acquis de fausses factures et utilisé des transactions en liquide pour détourner des fonds. En première instance, ils ont été condamnés à un an d’emprisonnement ferme. Leur position privilégiée au sein de l’entreprise leur a permis d’accéder librement aux biens et aux comptes bancaires, facilitant ainsi leurs actes de malversation.

L’expertise ordonnée par le juge a révélé des opérations de détournement de fonds, où les gérants s’enrichissaient en utilisant l’argent des associés. Ils vendaient des biens tels que des bureaux, des appartements et des terrains, souvent sur la base de contrats qui ne reflétaient pas leur valeur réelle. Une partie des paiements était également réalisée en espèces, ce qui compliquait la traçabilité des transactions.

Falsification de documents et d’abus de confiance

Cette affaire de détournement n’est pas un cas isolé au Maroc. D’autres scandales financiers ont également éclaté ces dernières années, mettant à nu des pratiques similaires dans le secteur immobilier et au-delà. Par exemple, plusieurs affaires de falsification de documents et d’abus de confiance ont été signalées, ayant touché des entreprises de divers secteurs.

Un cas notoire a concerné des responsables d’une société de construction qui ont été condamnés pour avoir détourné des fonds alloués à des projets de logements sociaux, profitant d’un manque de supervision. De même, des responsables d’organismes publics ont été poursuivis pour corruption. Il leur est reproché d’avoir falsifié des appels d’offres pour favoriser certaines entreprises.

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