Le Maroc a décroché sa place au Conseil Paix et Sécurité de l’Union Africaine lors de la 30ème Assemblée générale de l’Union Africaine. Pour deux ans, le Maroc occupera un des deux sièges réservés à l’Afrique du Nord, remplaçant ainsi l’Algérie qui aurait reçu un camouflet balancé par le royaume.
La presse marocaine est unanime : le royaume vient d’infliger un véritable camouflet à son voisin algérien. Ce, parce que le Maroc a décroché sa place au Conseil Paix et Sécurité (CPS) de l’Union Africaine lors de la 30ème Assemblée générale de l’Union Africaine. Pour deux ans, le Maroc occupera un des deux sièges réservés à l’Afrique du Nord, remplaçant ainsi l’Algérie.
Le Conseil Paix et Sécurité (CPS) est l’organe de l’Union Africaine, composé de quinze pays dont 10 sont élus pour deux ans et les cinq autres pour 3 ans, et qui est chargé de la prévention des conflits et du maintien de la paix sur la continent. Depuis sa création, cet organe a toujours été dirigé par un Algérien,insistent les journaux marocains. Et un an après son retour dans l’Union Africaine, le Maroc a été élu au Conseil Paix et Sécurité, recueillant plus des deux-tiers des voix nécessaires. Le royaume, qui a pu recueillir 39 voix (contre 12 abstentions), a été élu à Addis-Abeba pour siéger pour un mandat de deux ans (2018-2020) renouvelable.
L’élection du Maroc a été qualifiée d’historique, rapporte le quotidien Al Ahdath, qui précise que le Maroc a accédé ainsi à une instance qui a toujours été manipulée contre ses intérêts. Selon le quotidien, « l’Algérie a toujours manœuvré au sein de cette institution pour concocter des plans et valider des décisions contre les intérêts du royaume (…). Le nombre de voix recueillies montre le soutien de la communauté africaine au retour du Maroc dans sa famille institutionnelle ».
Pour le quotidien Akhbar Al Youm,« le Maroc a été candidat unique pour ce poste qu’occupait l’Algérie (…). L’opération a été marquée par le revirement de position du bloc qui avait voté contre le retour du Maroc à l’Union Africaine, il y a pratiquement une année, en préférant s’abstenir cette fois-ci ».