Les travaux du 30ème sommet ordinaire de l’Assemblée générale de l’Union Africaine, ont été lancés ce dimanche 28 janvier au siège de l’institution à Addis-Abeba, en présence des 55 dirigeants du continent. Des ténors étaient toutefois absents.
Alors qu’ils ont été lancés ce dimanche 28 janvier au siège de l’institution à Addis-Abeba, les travaux du 30ème sommet ordinaire de l’Assemblée générale de l’Union Africaine prennent fin ce lundi, dans la capitale éthiopienne. Au total, 55 dirigeants du continent étaient présents. Des ténors étaient toutefois absents.
Cette journée inaugurale a été marquée par l’arrivée de trois nouveaux visages dans le cercle privilégié des chefs d’Etat. Le Président Zimbabwéen, Emmerson Mnangagwa, qui a succédé à Robert Mugabe, le Président Jâo Lourenço qui remplace Edouardo Dos Santos à la tête de l’Angola, Patrice Talon, le Béninois et enfin le Libérien George Opong Weah, effectuaient leur baptême du feu.
Parallèlement, plusieurs chefs d’Etat ont brillé par leur absence. c’est le cas notamment du Président Paul Biya du Cameroun qui s’est fait représenter par son Premier ministre ; le roi du Maroc, Mohammed VI, qui a également délégué son chef de gouvernement, Sâadidine El Othmani ; le Président Abdelaziz Bouteflika d’Algérie, qui lui aussi envoyé son Premier ministre ; le Président équato-guinéen, Théodoro Aubiang Mbassogo, représenté par son fils par ailleurs Vice-président, Théodérin Aubiang ; Ibrahima Boubacar Keita du Mali, Rock Marc Christian Kaboré du Burkina Faso, le Gambien Adama Baro, Joseph Kabila de la République Démocratique du Congo.
A noter que dans son allocution d’ouverture des travaux du 30ème Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement africains, le président de la Commission de l’Union Africaine a évoqué le dossier du Sahara Occidental. Moussa Faki Mahamat, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a, dans son allocution d’ouverture des travaux, évoqué, le dossier du Sahara. Le Tchadien Moussa Faki Mahamat pense que l’Afrique peut « contribuer positivement » au règlement de cette question, insistant que « la solution de ce lancinant conflit aidera immanquablement à la relance tant attendue du projet de construction maghrébine, en appui aux Nations-Unies ».