Ce ne sont pas moins de 45 migrants, tous originaires d’Afrique, qui ont été sauvés par l’ONG espagnole Proactiva Open Arms, au sud de Lampedusa, en Italie.
Au moins 45 migrants ont été secourus par l’ONG espagnole Proactiva Open Arms, qui en a fait l’annonce ce dimanche 27 octobre 2019, indique Yabiladi, précisant que le sauvetage a eu lieu au sud de Lampedusa, en Italie. Selon le média La Repubblica, ils étaient à bord d’une embarcation de fortune, notamment un bateau en bois, dont le moteur était endommagé. Les nationalités des rescapés sont variées, en outre on y retrouve des personnes originaires de l’Erythrée, de la Somalie, de l’Egypte, du Maroc, de la Guinée, de la Lybie et de l’Algérie. A noter aussi la présence de deux femmes dont l’une, est en état de grossesse.
Les autorités maltaises et espagnoles se dégagent toutes deux de toute responsabilité envers les migrants secourus. Raison pour laquelle les migrants, partis de Zwara (Lybie) sont toujours à bord du bateau de l’ONG qui, désespérément, tente de trouver un point de chute à ces migrants. Lampedusa renvoie à de vieux souvenirs, notamment un drame survenu dans la nuit du 2 au 3 octobre 2013. Que s’est-il passé cette nuit ? Flash-back.
ce jour macabre, 90 cadavres, dont ceux de femmes et d’enfants, ont été retrouvés. Le pire était craint car le navire transportait entre 400 et 500 migrants. Au fil des heures, le nombre de victimes ne cessait de s’accroître. Seuls 151 survivants, secourus par les sauveteurs des garde-côtes et des bateaux de pêcheurs, avaient pu être ramenés à terre. Les corps des migrants, originaires des pays de la Corne de l’Afrique, étaient par la suite déposés dans des hangars de l’aéroport pour un éventuel rapatriement après identification.
Les premiers éléments de l’enquête révélaient que le bateau serait parti de Libye. Alors que le bateau était en difficultés, les passagers de l’embarcation ont mis le feu à des couvertures pour signaler leur présence à des navires marchands. C’est alors que leur embarcation, qui contenait des réserves de fioul a pris feu et a coulé. L’un des passeurs, originaire de la Tunisie, reconnu par les survivants, a été arrêté à la suite de ce drame qui reste gravé dans les mémoires.