Une affaire d’accusation de viol et d’agression, qui remonte au mois de février 2010, a été remise sur la table par une Américaine qui a saisi la cour suprême de Brooklyn d’une plainte contre le chanteur marocain Saad Lamjarred, qui risque 25 ans de prison.
Le chanteur marocain Saad Lamjarred par ailleurs interprète de « Lm3allem » se trouve dans une mauvaise posture. La raison, une affaire d’accusation de viol et d’agression datant de février 2010, qui a été exhumée par une Américaine. Cette dernière a saisi la Cour suprême de Brooklyn d’une plainte datée du 10 mai pour viol. La star marocaine risque 25 ans de prison.
La jeune femme, qui voulait devenir mannequin à l’époque des faits, explique avoir accepté de dîner « avec Saad Lamjarred avant d’accepter de le suivre à son domicile de Brooklyn pour visionner son dernier clip ». Le jeune Saad, alors âgé de 25 ans, lui aurait fait des avances que la jeune femme aurait refusé. Se faisant plus insistant, le chanteur aurait alors frappé et violé la jeune femme se trouvant « dans l’incapacité de se défendre contre quelqu’un qui faisait deux fois sa taille et a eu peur pour sa vie ».
A l’époque des faits, l’artiste pas très connu du grand public n’était que de passage à New-York où il se produisait dans des clubs arabes. Il avait été arrêté et incarcéré en mars avant d’être libéré sous caution. La superstar d’aujourd’hui a tout de suite quitté le territoire américain après 2 comparutions. Suffisant pour que l’avocat de la victime évoque un délit de fuite, expliquant que l’affaire avait été classée à l’époque car la victime ne pensait pas retrouver son agresseur.
La jeune femme explique au New York Post avoir reconnu Saad Lamjarred dans un clip lors d’un voyage en Israël. La victime qui affirme souffrir jusqu’à aujourd’hui de troubles physiques et de détresse émotionnelle suite au viol et à l’agression supposés, a entrepris de réitérer sa plainte via son avocat. Saad Lamjarred est sommé par la Cour suprême de Brooklyn de se présenter devant la justice américaine dans un délai de 30 jours. L’accusé risque jusqu’à 25 ans de prison.