L’ancien international marocain et actuel adjoint de Vahid Halilhodzic chez les Lions de l’Atlas, Mustapha Hadji, est sous le charme du sélectionneur algérien, Djamel Belmadi, qui a abattu un travail énorme, ces derniers temps, dans son pays. Championne d’Afrique en titre, l’Algérie sous l’ère Belmadi reste également sur une belle série de 33 matchs sans défaite, depuis 2018. Un bel exemple sur le continent, salué par l’adjoint de Vahid Halilhodzic.
Malgré la grande rivalité entre les deux sélections, marocaine et algérienne, Mustapha Hadji, entraîneur-adjoint de Vahid Halilhodzic chez les Lions de l’Atlas ne tarit pas d’éloges à l’endroit de Djamel Belmadi, sélectionneur des Fennecs. Il est séduit par le management de l’ancien joueur de l’Olympique de Marseille, qui a fait de la sélection algérienne une équipe très redoutable sur le continent et capable de rivaliser même avec les meilleures du monde. Il aimerait du coup voir des entraîneurs de la trempe de Belmadi dans son pays, le Maroc.
« J’espère qu’on aura au Maroc, en Algérie et en Tunisie, une nouvelle génération d’entraîneurs comme Belmadi. Ce dernier est un exemple pour les entraîneurs qui aiment donner aux joueurs toutes les chances de réussir », a-t-il déclaré. Il a aussi affirmé que Djamel Belmadi et Aliou Cissé du Sénégal sont des exceptions dans le monde arabe et en Afrique. « Les arabes n’accordent pas assez de confiance aux anciens joueurs, alors qu’il faudrait leur accorder plus de confiance, comme c’est le cas de Belmadi avec l’Algérie et Cissé avec le Sénégal », insiste-t-il.
Sur les 24 équipes qualifiées pour la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations, 12 nations ont accordé leur confiance à des techniciens locaux, à l’image de Djamel Belmadi (Algérie), Aliou Cissé (Sénégal), Mohamed Magassouba (Mali), Mondher Kebaier (Tunisie), Kamou Malo (Burkina Faso), Amir Abdou (Comores), Rodolfo Bodipo (Guinée Equatoriale), Meke Mwase (Malawi), Wubetu Abate (Éthiopie), Baciro Candé (Guinée-Bissau), Pedro Leitão (Cap-Vert) ou encore John Keister (Sierra Leone).
Par contre, le reste des sélections prenant part à la CAN sont dirigées par des « sorciers blancs », c’est-à-dire des techniciens européens, à l’exception de la Guinée et du Zimbabwe, dont les postes sont toujours vacants, à moins de six semaines du démarrage de la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des nations au Cameroun (9 janvier au 12 février 2022). Rappelons que la finale de l’édition 2019 en Egypte s’est disputée entre Djamel Belmadi et Aliou Cissé, deux techniciens africains.
