Une traque est lancée, au Maroc comme en Espagne, contre « les autres membres de ce réseau de malfaiteurs » qui ont agi en même temps que l’Espagnol Félix Ramos, qui a été condamné au royaume à une peine de 8 ans de prison pour maltraitance d’enfants et traite d’êtres humains.
La peine de 8 ans de prison infligée à Félix Ramos pour maltraitance d’enfants et traite d’êtres humains, n’a pas suffi pour calmer les ardeurs de certaines organisations de défense des droits des enfants, qui comptent aller jusqu’au bout. Même si la Cour d’appel a définitivement clos cette affaire en confirmant la peine de 8 ans prononcée contre lui, en novembre 2019, par le tribunal de première instance, les droits-de-l’hommistes ne lâchent pas prise.-
Ayant suivi le procès de l’Espagnol Félix Ramos, condamné au Maroc, ces associations traquent l’artiste Rafael Ojeda, plus connu sous le nom de scène de « Falete » ; María Almendros, fondatrice et directrice de l’ONG « Ningún niño sin techo » ; et Manuela Vilches, connue sous le nom de « Comtesse de Vilches ».
Selon elles, « en ce qui concerne les autres membres de ce réseau de malfaiteurs », tant que la justice n’aura pas été rendue, elles ne démordront pas. C’est ce qu’a rapporté le journal El Espanol. « Almendros a tout fait pour rester en marge du procès ; il a même déclaré qu’il ne connaissait pas Ramos, bien que des dizaines d’images de l’accusé à son domicile avec les mineurs, sur plusieurs années, prouvent le contraire », accusent les ONG.
Selon les ONG marocaines qui promettent de « faire toutes les recherches et demander à l’Espagne de collaborer afin qu’ils soient jugés », Villa Al Amal, qui abrite « Ningún niño sin techo », où une quinzaine de jeunes et moins jeunes vivaient ensemble, « ne remplissait pas les conditions de base requises, comme disposer d’un espace, d’une organisation ou d’un personnel professionnel ».