Marée noire imminente à Cotonou : Un navire suspect échoué menace les côtes béninoises


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SPSL-UDEME

Un navire suspect échoué près de Cotonou avec à son bord plus de 200 000 litres de gasoil menace de provoquer une marée noire.

Les autorités béninoises sont en alerte après l’échouage d’un navire suspect près de la plage de Fidjrossè, à Cotonou. Le bateau, identifié sous le nom de « SPSL Udeme », pourrait battre pavillon du Nigeria ou du Belize. Il s’est retrouvé immobilisé sur la côte béninoise durant la nuit de samedi à dimanche. L’épave, qui intrigue par sa présence inattendue, est également connue pour ses activités antérieures jugées illicites.

Des tonnes de gasoil à bord : un risque de pollution majeur

Le « SPSL Udeme » transportait plus de 200 000 litres de gasoil, menaçant de se déverser dans la mer. L’odeur forte de gasoil a initialement alerté les autorités et les habitants de la région. La priorité des autorités maritimes béninoises est de prévenir toute contamination des eaux. Ces eaux sont essentielles pour les populations locales et les écosystèmes marins.

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Dès l’échouage, des équipes ont lancé des opérations de pompage pour vider le contenu dangereux du bateau. Elles ont utilisé des motopompes et des camions-citernes. Les équipes ont travaillé sans relâche pendant plusieurs jours pour transférer le gasoil et éviter une marée noire. L’opération a débuté dans la soirée du dimanche 30 juin et s’est achevée avec succès le mardi 2 juillet au matin. Cette action a empêché une catastrophe écologique imminente.

Mesures préventives et enquête en cours

Pour minimiser les risques, les autorités ont interdit la baignade et la pêche dans la zone. Des prélèvements d’eau sont en cours d’analyse pour évaluer les impacts potentiels de l’incident. Le contre-amiral Maxime Ahoyo, préfet maritime, a souligné l’importance de ces analyses. Elles aideront à déterminer les mesures supplémentaires nécessaires. Parallèlement, une enquête est menée sur les circonstances suspectes entourant le navire et ses activités. Le capitaine et l’équipage, composé de 15 Nigérians et 1 Béninois, sont actuellement en détention. Leurs déclarations sont scrutées de près.

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