C’est une marche de soutien aux soldats tchadiens et camerounais qui sont engagés dans la lutte contre le groupe terroriste nigériane Boko Haram, qu’ organisé, ce samedi, a communauté camerounaise résidant à N’Djaména, la capitale tchadienne.
C’est une marche de soutien aux soldats tchadiens et camerounais qui sont engagés dans la lutte contre le groupe terroriste nigériane Boko Haram, qu’ organisé, ce samedi, a communauté camerounaise résidant à N’Djamena, la capitale tchadienne.
Selon Xinhua, les manifestants ont pris départ depuis les locaux de l’ambassade du Cameroun au Tchad pour regagner la Place de la Nation, en plein centre de N’Djaména, la capitale tchadienne. Le site précise que « des centaines de Camerounais, conduits par leur ambassadeur, Ba Oumarou Sanda, sont sortis pour saluer la coalition Tchad-Cameroun contre la secte terroriste et encourager les armées des deux pays à bouter Boko Haram hors du Tchad et du Cameroun ».
Un geste qui marque les liens de fraternité, de solidarité et d’amour entre les deux pays, pour reprendre les termes du général Ndoubayo Marc, conseiller particulier du chef d’état-major des armées tchadiennes. Les manifestants ont en outre offert des vivres aux « soldats de la liberté ».
L’armée tchadienne a rejoint celle du Cameroun dans la lutte contre le groupe terroriste nigérian Boko Haram qui étend ses tentacules. Boko Haram qui ne s’attaquait qu’aux institutions nigérianes et autres symboles de l République a propagé ses attaques meurtrières. Plus personne n’est épargné, pas même les femmes ou les enfants. Le groupe tue sans état d’âme, enrôle des enfants, enlève garçons et filles. Il a aujourd’hui franchi les frontières nigérianes pour opérer au Tchad, au Cameroun et au Niger.
L’Union Africaine a récemment pris la décision de mobiliser 8 700 hommes pour venir à bout du groupe terroriste qui se fait de plus en plus dangereux. A cet effet, beaucoup de pays, notamment le Bénin, le Togo, la Côte d’Ivoire, le Gabon, ont manifesté leur soutien aux troupes engagés contre Boko Haram.
