Les Frères musulmans sont décidés à rester dans la rue jusqu’à ce que « le Président déchu, Mohamed Morsi, retrouve son poste ». C’est ce qui a motivé leurs violentes manifestations qui ont fait un total de 25 morts dans la seule journée de « vendredi du refus ». Parmi les victimes, cinq policiers et un militaire.
Les Frères musulmans ont décidé de ne pas quitter la rue, tant que le Président déchu, Mohamed Morsi, n’aura pas retrouvé son fauteuil. Durant la journée de vendredi, ils ont mené des manifestations d’une rare violence, qui ont occasionné entre autres, la mort de 25 individus.
L’Egypte serait-elle au bord du chaos ? C’est le moins qu’on puisse dire, après les affrontements meurtriers de cette journée du « vendredi du refus »qui se sont poursuivis jusque tard dans la nuit. Des partisans pro-Morsi ont défié les forces de sécurité égyptiennes. Ce qui a entraîné un lourd bilan de 19 personnes tuées parmi les manifestants.
Les manifestations se sont multipliées hier vendredi. Les Frères musulmans, dopés par leur guide Mohamed Badie, ont mis le pays sens dessus-dessous. Des échanges de tirs auraient entraîné la mort de quatre manifestants pro-Morsi. Dans la péninsule du Sinaï, cinq policiers et un soldat auraient été tués. Les conséquences d’attaques attribuées à des islamistes, mais qui n’ont jusque-là pas été revendiquées.
La place Tahrir n’a pas été épargnée par les violences au cours de cette journée du vendredi. En effet, alors que des anti-Morsi célébraient leur victoire suite à la destitution du Président par l’armée, des pro-Morsi les auraient attaqués. Ce qui engendré de violents affrontements qui ont fait deux morts. Il aura fallu l’intervention de l’armée pour mettre fin à ces affrontements.
Et très tôt ce samedi, les islamistes ont appelé à de nouvelles manifestations dites pacifiques. C’est pour, disent-ils, soutenir Mohamed Morsi. Ce qui fait craindre de nouveaux débordements, suite à une journée d’affrontements particulièrement violents.