Le ministre français de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a annoncé que 70 personnes ont été interpellées, dont 30 placées en garde, samedi 26 juillet, en marge de la manifestation pro-palestinienne organisée à Paris.
Le ministre français de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a annoncé que 70 personnes ont été interpellées, dont 30 placées en garde, samedi 26 juillet, en marge de la manifestation pro-palestinienne organisée à Paris. Ce rassemblement avait été interdit.
Selon Bernard Cazeneuve qui a évoqué « des risques de violences très sérieux » lors d’un point de presse à la préfecture de police, « il y a eu 70 interpellations et 30 gardes à vue d’individus qui étaient pour une partie d’entre eux armés de facon significative avec des matraques, des mortiers, des poings américains ».
Pour le ministre de l’Intérieur, « des jeunes ont joué un rôle d’apaisement, mais il y avait bien présents à cette manifestation des casseurs (…). Et Cazeneuve de menacer en indiquant que « la justice passera » et qu’ « il n’y aura aucune concession de la part de la République à l’égard de ces casseurs (…). Si je n’avais pas interdit cette manifestation, il y aurait eu beaucoup plus de monde avec des casseurs déterminés au milieu d’une foule beaucoup plus nombreuse ».
Pour Bernard Cazeneuve, « les organisateurs ont été défaillants, comme prévu, et n’ont pas été en mesure de maîtriser les casseurs ». Reste à savoir si on peut parler d’organisateurs pour une manifestation interdite. Toutefois, du côté des manifestants, il est indiqué que « la première violence reste le silence de la France face à la souffrance du peuple palestinien qui se fait bombarder par Israël l’occupant », et que c’est la « violence des autorisés françaises qui ont interdit une manifestation pacifique qui a entraîné cette autre violence, car les gens sont venus à cette manifestation pour faire face à ce refus d’autorisation. Ils serait venus juste pour manifester s’ils avaient cette autorisation ».