Mandela : ses filles veulent contrôler son héritage


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Nelson Mandela
Nelson Mandela

Soigné d’une pneumonie, Nelson Mandela est sorti de l’hôpital samedi dernier. Ses deux filles ont entamé, mercredi 10 avril, une action en justice pour contrôler son héritage. Elles veulent avoir la mainmise sur le fonds d’investissement de leur père.

Les deux filles de Nelson Mandela entame une procédure judiciaire pour contrôler l’héritage du héros de la lutte contre l’apartheid. Elles demandent ainsi à la justice sud-africaine la gestion du fonds d’investissement de leur père, Nelson Mandela, jusqu’à présent contrôlé par trois personnes, dont George Bizos, avocat et ami de longue date de Madiba.

« Makaziwe et Zenani, qui ont entamé leurs démarches mardi, affirment que M. Bizos, le ministre du Logement Tokyo Sexwale et un avocat se sont imposés comme directeurs d’Harmonieux Investment Holdings et de Magnifique Investment Holdings, deux fonds estimés à quelque 1,7 million de dollars au total », rapporte TV5 Monde. Et de préciser : « Les trois hommes affirment avoir été nommés par Nelson Mandela lui-même. Le héros de la lutte contre l’apartheid, âgé de 94 ans, est désormais très affaibli. Il a quitté samedi l’hôpital où il a été soigné pendant dix jours pour une pneumonie ».

La fortune de Neslson Mandela provient notamment de la vente de son empreinte. Une image, mythique, de la main du Prix Nobel de la paix qui est devenue un succès commercial, ornant par exemple des T-shirts.

Les filles de Madiba contestent la légitimité des gestionnaires actuels de l’héritage de leur père. Selon Makaziwe, « en leur qualité de membre du CA ou toute autre qualité, n’ont jamais été informées de l’adoption d’une résolution les nommant directeurs ni ne les ont nommés », indique The Star. Les trois administrateurs du fonds d’investissement du héros de l’apartheid auraient même ignoré leurs requêtes les appelant à démissionner.

George Bizos a accusé les deux soeurs d’essayer de « mettre la main sur des choses qui ne devraient pas être vendues […] Ces allégations sont sans fondement. Nous ne sommes pas des voleurs ». A l’entendre, « le public devrait se demander pourquoi ces allégations » surviennent maintenant. « Nous sommes confiants dans le fait que nous avons été nommés de manière régulière, conformément aux souhaits de M. Mandela il y a cinq ans », a-t-il confié au journal sud-africain.

A la justice sud-africaine de trancher. Tout porte à croire que les trois hommes incriminés par les filles Mandela ont été nommés administrateurs par le premier président noir de l’Afrique du Sud.

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