À peine âgé de 8 ans, Mami Diarra a déjà un répertoire musical très riche et varié. Chose encore plus étonnante chez la petite fille, elle est capable d’improviser une chanson à tout moment. Le grand public malien est d’ailleurs impressionné par sa « maturité » à travers ses chansons, qui véhiculent des messages de paix, de cohésion sociale. Son manager, qui n’est autre que son père, Daouda Diarra, ignore lui-même d’où sa fille puise son inspiration. Le rêve de Mami Diarra est de suivre les pas de Sidiki Diabaté,
Si tous ses semblables vont à l’école, Mami Diarra, 8 ans, qui est rentrée du Burkina Faso avec ses deux parents, n’a pas eu cette chance, cette année. D’ailleurs, elle est très sollicitée au Mali depuis son arrivée, car elle est devenue une curiosité pour beaucoup de personnes, en raison de ses belles mélodies et des messages qu’elle véhicule dans ses chansons. Elle se produit régulièrement dans des cérémonies de mariage, de baptême et autres, à travers la capitale malienne. « Nous sommes rentrés au Mali le jour même de la fête de tabaski 2021. Pour le moment, elle n’a pas repris les études, mais nous souhaitons l’inscrire à nouveau au Mali », a révélé son père Daouda Diarra.
« Souvent quand je lui donne des chansons à faire, elle ajoute des choses que je ne lui avais pas dites auparavant. Elle est très inspirée quand elle chante et elle rêve de faire une grande carrière musicale. D’ailleurs l’artiste malien Baba Salah, qui l’a découverte sur un plateau, vient de nous offrir beaucoup de matériel de musique et nous le remercions pour ce geste », a ajouté le père de la jeune artiste, lui-même très habile au micro. D‘ailleurs, il forme un bon duo avec sa fille. Pour Mami Diarra, qui a sorti son premier clip en 2017 « Mami nana » (Mami est arrivée, en bambara), alors qu’elle n’avait que 3 ans, son rêve est de suivre les traces de Sidiki Diabaté, le chanteur des amoureux.
Bercée dans la musique du Wassoulou, Mami Diarra écoute naturellement la diva Oumou Sangaré, les Nahawa Doumbia, Coumba Sidibé, Mamou Sidibé, Ramata Diakité ou encore Nabintou Diakité. « J’écoute beaucoup tantie Oumou Sangaré, que j’aime. Je suis reconnaissante à Baba Salah, que Dieu le protège et lui donne encore longue vie. J’aimerai devenir comme Sidiki Diabaté », a-t-elle lâché en souriant, même si elle est consciente qu’elle ne fait pas le même genre musical que le chanteur de « Diarabi Nene bena ».
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