L’armée malienne quadrillait, lundi, la ville de Tombouctou, à la recherche des terroristes. Les jihadistes ont infiltré, ce week-end, la cité des 333 saints, donnant lieu à des combats qui les ont opposé aux soldats maliens. Bilan : vingt-cinq morts, dont cinq civils tués.
Vingt-cinq morts. C’est le bilan des combats qui ont opposé, ce week-end, les soldats maliens aux jihadistes à Tombouctou. Ces derniers ont réussi à infiltrer la cité des 333 saints. Parmi les morts, une vingtaine de terroristes et cinq civils.
« Hier, les soldats maliens quadrillaient toujours la ville, pourchassant les derniers survivants du commando qui avait réussi à s’infiltrer dans le centre », rapporte Ouest-france.fr. « L’armée malienne ratisse […] le camp militaire et vers la mosquée de Djingareyber qui est à côté du camp pour vérifier qu’il n’y a plus de terroristes qui se cachent », ajoute un militaire malien.
Dans la nuit du 30 au 31 mars, les groupes terroristes se sont infiltrés dans le centre-ville de Tombouctou, en particulier à proximité d’une caserne des forces armées maliennes. Ce qui a donné lieu à des affrontements entre les islamistes et l’armée malienne qui a lancé dimanche des opérations pour traquer les jihadistes infiltrés. Le premier bilan faisait état de sept morts.
Un détachement de la force Serval, constitué d’un peloton et d’une section d’infanterie appartenant à l’escadron d’aide à l’engagement (EAE) stationnés sur l’aéroport, est venu appuyer l’action des militaires maliens. Une patrouille composée de deux Mirages 2000 et une seconde de deux Rafales, ont également été engagées en appui de cette intervention.
Ces moyens vont permettre à l’armée française de désormais accentuer son action militaire sur quatre zones précises : l’Adrar des Ifoghas, la boucle du Niger entre les villes de Gao et Tombouctou, la zone au nord-ouest de Tombouctou et la zone d’In-Tallak à l’est de Gao.