Le Mali lutte pour endiguer le virus Ebola sur son sol après plusieurs décès de ressortissants guinéens dans la capitale malienne, Bamako. Les autorités ont depuis pris des mesures préventives afin d’éviter toute propagation.
Le décès d’un infirmier malien, mardi, survenu après un contact avec un patient guinéen atteint du virus Ebola, dont le décès s’est produit à la clinique Pasteur de Bamako a augmenté la peur dans le pays. L’Etat a donc pris des mesures drastiques afin d’éviter que le virus ne fasse d’autres victimes.
Renforcement des mesures préventives
Afin d’éviter toute propagation du virus, les autorités du pays ont placé en quarantaine, de façon préventive, tout le personnel soignant de la clinique. De ce fait, aucune hospitalisation n’y a été faite, les patients n’ont pas accès aux soins. La clinique Pasteur de Bamako demeure en état de confinement.
De plus, un personnel soignant suspecté d’avoir contracté le virus a été placé en quarantaine depuis mercredi. S’il s’avère qu’il est porteur du virus, le pays devra faire face à son cinquième cas d’Ebola après le fillette de deux ans décédée, la mort du Guinéen, celui de l’infirmier qui travaillait à la clinique Pasteur et d’un imam guinéen.
L’épidémie a fait 5160 morts sur 14 098 cas recensés au Liberia, en Sierra Leone et en Guinée, selon le dernier bilan de l’Organisation Mondiale de la Santé.