Goodluck Jonathan et une délégation de la CEDEAO ont discuté, jeudi et vendredi, avec les autorités de transition au Mali pour tenter de trouver un accord au sujet de la date des élections. Pour l’instant, les deux parties n’ont toujours pas réussi à accorder leurs violons sur la question.
Deux jours durant, le médiateur de la CEDEAO dans la crise malienne et sa délégation ont échangé avec les autorités de transition au Mali. Aux côtés de l’ancien Président nigérian, Goodluck Jonathan, il y avait le président de la Commission de la CEDEAO, Jean-Claude Kassi Brou, le Commissaire en charge des Affaires politiques, de la Paix et de la Sécurité, le général Francis A. Béhanzin, les membres du Comité local de suivi de la Transition (CLST) établi par la CEDEAO composé du Représentant résident de la CEDEAO, du Haut Représentant de l’UA pour le Mali et le Sahel, du Représentant spécial des Nations Unies au Mali et chef de la MINUSMA, et des Ambassadeurs du Ghana et du Nigeria.
Cette forte délégation a, selon le communiqué rendu public, vendredi nuit, par le médiateur, « eu un échange de vues approfondi avec une délégation gouvernementale dirigée par le ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale et comprenant respectivement les ministres en charge de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, de la Refondation de l’État et des Réformes institutionnelles. Il a également rencontré le président de la Transition, S.E. le Colonel Assimi Goita. Les discussions ont eu lieu dans le contexte des consultations au niveau technique sur un calendrier électoral acceptable, tenues la semaine dernière, à Bamako ».
Au total, si les échanges se sont déroulés dans une bonne ambiance reconnue par chacune des parties, ils n’ont cependant pas débouché sur un accord. Deux options sont sur la table : 12 mois ou 16 mois pour organiser les élections. Entre les deux parties, la discussion n’est pas rompue, puisqu’une nouvelle mission de la CEDEAO est attendue à Bamako dans les prochaines semaines.