Le Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA) fait l’objet d’attaques meurtrières récurrentes. Depuis le 8 mars, ce ne sont pas moins de trois attaques terroristes qui ont été lancées par un groupe affilié à l’organisation Etat islamique. Des combats ont eu lieu, hier vendredi et ce samedi, à Ménaka, au Nord du Mali.
Alors que les membres du Mouvement pour le salut de l’Azawad n’ont pas fini de pleurer leurs morts, voilà que leurs mêmes installations sont attaquées, ce samedi 12 mars. Après deux attaques meurtrières menées par des éléments supposés affiliés au groupe Etat islamique, perpétrées, le mardi 8 mars et le vendredi 11 mars, dans la localité de Tamalat, région de Ménaka, un autre assaut a eu lieu dans la même zone, non loin de la frontière avec le Niger.
Dans un communiqué publié sur sa page officielle Facebook, le Mouvement pour le salut de l’Azawad, précise que « des combats ont opposé, samedi 12 mars, la coalition MSA-GATIA à des malfrats affiliés à Daech-EIGS au sud d’inchinanane », ajoutant que « le groupe terroriste a été mis en déroute avec une dizaine de terroristes abandonnés sur les lieux des combats ». Le résultat de combats avec des terroristes qui auraient planifié leurs attaques depuis le Niger.
Si l’assaut lancé le 8 mars dernier a coûté la vie à au moins 4 combattants du Mouvement pour le salut de l’Azawad en plus de deux blessés dans leurs rangs, aucune indication sur d’éventuelles pertes en vies humaines et / ou blessés lors des affrontements de ce samedi. Par contre, l’attaque de vendredi a coûté la vie à une quinzaine de combattants du Mouvement pour le Salut de l’Azawad et du Groupe d’autodéfense touareg Imghad et alliés (GATIA). De même, des civils ont péri dans cet assaut.
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