Les dirigeants du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad ont pris l’option de lancer une force conjointe de coopération pour sécuriser leurs frontières et ainsi lutter contre le terrorisme galopant dans cette région.
Le Mali est de plus en plus vulnérable et exposé aux attaques terroristes. C’est ce qu’ont compris les dirigeants du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad qui ont pris la décision de lancer une force conjointe de coopération pour sécuriser leurs frontières et ainsi lutter contre le terrorisme galopant dans cette région.
Ce lundi 6 février 2017 à Bamako, les pays du G5 Sahel, à l’issue d’un sommet, ont annoncé leur intention de mettre en place une force pour combattre les groupes djihadistes qui ont fini de faire du Mali leur sanctuaire. Cette décision prise par les cinq chefs d’Etat du G5 intervient près de trois semaines après l’attentat-suicide du 18 janvier 2017, qui a fait près de 80 morts à Gao. L’attaque avait été revendiquée par le groupe Al-Mourabitoune du djihadiste algérien Mokhtar Belmokhtar.
Selon une précision du chef de l’Etat du Niger, Mahamadou Issoufou, « pour lutter efficacement contre le terrorisme dans les pays du G5, nous avons décidé de rendre effective la création d’une force G5 pour lutter contre le terrorisme », ajoutant que le G5 va « demander une résolution des Nations unies et du Conseil de sécurité pour appuyer la création de cette force ».
Pour le moment, ni les effectifs de cette nouvelle force du G5, encore moins son mode de fonctionnement ou son commandement, n’ont pas été précisés.