Mali : Le Drian aux côtés des soldats français


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Un mois après la visite surprise de François Hollande au Mali, le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian rend, ce jeudi, visite aux soldats français au Nord-Mali. Avant de rencontrer Dioncounda Traoré et Diango Cissoko à Bamako.

Jean-Yves Le Drian a salué le « don de soi » des soldats français et africains. Le ministre français de la Défense effectue ce jeudi une visite surprise au Mali. Il s’est tout d’abord rendu à la rencontre de l’armée française dans le massif des Ifoghas, avant de faire une halte à Gao.

« L’objectif de sa visite dans le nord du Mali est d’adresser « un message de fierté et d’encouragement » aux soldats français, selon le ministère de la Défense à Paris », rapporte Liberation.fr. Et d’ajouter : « En délogeant les jihadistes de leurs derniers bastions, vous êtes les têtes de pont de cette guerre sans répit que la France a décidé de livrer contre les groupes terroristes qui sévissent encore au Mali », a déclaré Le Drian dans les Ifoghas, cité dans un communiqué du ministère.

Le ministre français de la Défense est venu saluer et encourager les troupes françaises engagées depuis le 11 janvier au Nord-Mali pour combattre les divers groupes islamistes qui occupent la zone depuis mars 2012.

A Gao, devant 250 soldats, Jean-Yves Le Drian a déclaré « Mon premier sentiment est la fierté ». Et de saluer « les qualités professionnelles, le courage, le sang-froid, le don de soi » des 4 000 militaires français en guerre au Mali, « jusqu’au don de votre vie », a-t-il souligné.

Le patron du ministère français de la Défense devait se rendre ce soir à Bamako, pour y rencontrer l’exécutif malien : le président Dioncouda Traoré et le Premier ministre Diango Cissoko. Avant un retour en France prévu pour vendredi soir.

Deux mois presque, après l’intervention militaire française au Mali, quatre soldats français sont morts aux combats. Par ailleurs, vingt-et-six militaires tchadiens ont péri. Alors que le bilan du côté islamiste reste flou. Même si le Tchad revendique la mort d’Abou Zeid et Mokhtar Belmokhtar, les deux chefs emblématiques d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

En marge du déplacement de Jean-Yves le Drain au Mali, le chef d’état-major des armées maliennes, le général Ibrahim Dembélé a fait savoir à la presse à Gao que « plus de 70% du travail a été fait », faisant référence à l’engagement de la coalition contre les groupes terroristes affiliés à Aqmi.

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