Le Comité internationale de la Croix-Rouge a suspendu ses déplacements au lendemain de l’attaque meurtrière de leur convoi qui a coûté la vie à l’un de leur employé, au nord du Mali.
Les populations au nord du Mali vont devoir patienter avant de recevoir les visites des employés du CICR. Et pour cause, craignant de nouvelles attaques après celle contre leur convoi, le CICR a pris la décision de suspendre ses déplacements à travers le pays. Une enquête a par ailleurs été ouverte après cette attaque meurtrière.
Le porte-parole du CICR à Bamako a indiqué que « nous avons décidé de suspendre momentanément nos mouvements dans l’ensemble du nord du Mali. En attendant de voir plus clair dans toute cette histoire, tous les déplacements et activités impliquant des déplacements hors des centres urbains sont suspendus ». Des mesures prises par sécurité par le CICR qui, depuis plusieurs années, travaille au plus proche des populations du nord, et de ce fait, est une cible pour les groupes armés présents dans cette zone.
Plusieurs organisations internationales se sont indignées contre cette attaque. Parmi elle, la mission des Nations Unies au Mali (MINUSMA) qui combat les groupes armés au nord. La MINUSMA a condamné avec la plus grande fermeté l’attaque, tout en invitant les autorités maliennes à identifier les responsables et à les traduire en justice.
Un employé du CICR a été victime d’une attaque ce lundi, de son convoi humanitaire près de Gao, au nord . Une attaque meurtrière qui a été revendiquée par le groupe djihadiste MUJAO (Mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’Ouest). Lors de l’attaque, un membre de la Croix-Rouge malienne a été blessé.