Un atelier sur la prise en charge des blessés par armes à feu et engins explosifs, organisé par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), s’ouvre ce mardi à Bamako.
Un atelier sur la prise en charge des blessés par armes à feu et engins explosifs, organisé par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), s’ouvre ce mardi à Bamako.
« Les blessures de guerre doivent être traitées d’une manière spécifique, qui n’est habituellement pas enseignée dans les écoles de médecine », explique Günter Wimhöfer, chirurgien du CICR et formateur dans le cadre de cet atelier. « Cette formation permettra aux participants d’apprendre des méthodes simples qui peuvent être utilisées même dans un contexte où les moyens à disposition pour soigner ce genre de blessures sont très limités ».
Pendant trois jours, une trentaine de chirurgiens, d’anesthésistes et d’infirmiers spécialisés venus du nord du Mali et du Niger voisin échangeront leurs expériences et aborderont des thèmes tels que la balistique, la prise en charge chirurgicale des blessures abdominales et des traumatismes cranio-cérébraux ou thoraciques causés par des armes ou des mines, la gestion d’afflux massifs de blessés, la prévention des infections, ou encore la réadaptation physique des blessés de guerre.
« L’atelier permettra de sensibiliser les participants sur la nature spécifique de la chirurgie de guerre, dont beaucoup ont peu d’expérience, voire aucune, ainsi que des soins aux blessés dans les conditions difficiles qui prévalent dans les zones de conflit armé », précise M. Wimhöfer.
Au Mali, le CICR soutient plusieurs structures de santé dans le nord du pays, dont l’hôpital régional de Gao, un des deux établissements de soins les plus importants de la région, qui bénéficie du renfort d’une équipe médicale du CICR spécialisée dans la prise en charge des blessés de guerre.
Avec African Press Organization (APO)