C’est au Carrefour des jeunes cadres de Bamako, le 8 février dernier, qu’a été lancé le RAMA, le Rassemblement des Maliens. L’occasion a permis d’installer le bureau politique de la formation, avec Paul Ismaël Boro à sa tête.
Cette cérémonie, présidée par Paul Ismaël Boro, a été le déclencheur des activités du parti Rassemblement des Maliens. Ce dernier n’a d’ailleurs pas manqué de requérir le soutien indéfectible des personnes présentes à cette rencontre, pour réussir la mission à lui confiée. Le président du RAMA s’est surtout appesanti sur la crise sécuritaire que connait actuellement le Mali, mais aussi sur les difficultés rencontrées dans les secteurs comme la santé, l’emploi des jeunes et autres.
Selon ses déclarations, le RAMA a été créé pour changer les choses dans le système en luttant contre la mauvaise gouvernance et d’autres maux dont souffre le Mali et au nombre desquels figure la corruption. « Le RAMA est né de la volonté de ses fondateurs de casser un système, celui dominé par la mal gouvernance, le clientélisme et la corruption; toutes choses qui ont donné à la chose politique le visage hideux qui, aujourd’hui, le caractérise pour bon nombre de nos concitoyens ».
Le RAMA au cœur de l’action
Les prochaines élections législatives qui se dérouleront au Mali, le 29 mars 2020, connaitront bien la participation du RAMA. La seule condition requise par le parti est la transparence du scrutin, de même que sa crédibilité sur tout le territoire malien. C’est dans cette optique que le Rassemblement des Maliens a invité le gouvernement à être plus à l’écoute, mais aussi à consulter les autres parties prenantes du dispositif pour obtenir un consensus. Au vu de la situation assez délicate que traverse le Mali depuis quelques mois, il est souhaitable que ces élections législatives se déroulent dans une ambiance apaisée pour le bonheur de tous.