Mali : la pression s’intensifie pour une Présidentielle et un retour à l’ordre constitutionnel


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Assimi Goïta, président de la Transition du Mali
Assimi Goïta, président de la Transition du Mali

Au Mali, plus de 80 partis politiques, soutenus par la société civile, exigent l’organisation d’une élection présidentielle et un retour à l’ordre constitutionnel.

Plus de 80 partis politiques et organisations de la société civile au Mali sonnent l’alarme. Dans un communiqué conjoint, ils exigent l’organisation « dans les meilleurs délais » d’une élection présidentielle et la fin de la transition militaire en cours. La junte, dirigée par le colonel Assimi Goïta, s’était initialement engagée à céder le pouvoir aux civils après une période de transition de deux ans, mais elle a reporté la présidentielle à une date ultérieure non précisée.

Forte préoccupation e la CEDEAO

Le mécontentement grandit face à la prolongation de la transition. Le Réseau des défenseurs des droits humains (RDDHM) a également appelé la junte à organiser une présidentielle, soulignant que « le pays traverse des difficultés énormes » et que « la transition n’a pas vocation à régler tous les problèmes du pays ». La junte, elle, s’arc-boute sur sa position. Malgré les pressions nationales et internationales, elle n’a donné aucune indication quant à la date de la Présidentielle. Pire encore, elle réprime les manifestations et les critiques à l’encontre de son régime.

La CEDEAO  s’est dite « très préoccupée » par la situation au Mali. Elle a condamné les actions de la junte et a imposé des sanctions au pays. La communauté internationale appelle à un retour rapide à l’ordre constitutionnel. L’avenir du Mali est incertain. La junte a le pouvoir, mais elle est confrontée à une opposition croissante. La CEDEAO joue un rôle important dans la résolution de la crise.

Climat de tension et de méfiance

La junte avance plusieurs justifications pour le report de la Présidentielle, notamment la situation sécuritaire précaire dans le pays, l’organisation des réformes politiques et institutionnelles, et la nécessité de mettre en place un organe unique de gestion des élections. Cependant, les opposants accusent la junte de vouloir se maintenir au pouvoir et de ne pas avoir de plan concret pour la transition.

La prolongation de la transition a des conséquences négatives sur le Mali. Elle accroît l’incertitude politique, fragilise la situation sécuritaire et freine le développement économique. De plus, elle crée un climat de tension et de méfiance entre la junte et la population. La CEDEAO a joué un rôle actif dans la recherche d’une solution à la crise malienne. L’organisation a proposé un plan de transition qui prévoit l’organisation d’une présidentielle en 2024.

Pour un retour à l’ordre constitutionnel

De son côté, l’Union africaine a également appelé la junte à respecter ses engagements et à organiser des élections dans les meilleurs délais. La communauté internationale est unanime sur la nécessité d’un retour à l’ordre constitutionnel au Mali. Elle soutient les efforts de la CEDEAO et appelle la junte à respecter ses engagements. La communauté internationale est également prête à apporter son soutien au Mali pour l’organisation d’élections libres et transparentes.

L’avenir du Mali est incertain. La junte a le pouvoir, mais elle est confrontée à une opposition croissante. La CEDEAO joue un rôle important dans la résolution de la crise. La communauté internationale est prête à soutenir le Mali pour son retour à l’ordre constitutionnel. Le succès de la transition dépendra de la volonté de la junte de respecter ses engagements et de la capacité des acteurs maliens à trouver un consensus sur l’avenir du pays.

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Une plume qui balance entre le Sénégal et le Mali, deux voisins en Afrique de l’Ouest qui ont des liens économiques étroits
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