Le gouvernement français a appelé, ce mardi, la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), un groupe rebelle du nord du Mali, à signer l’accord de paix malien. Il a condamné l’attaque de lundi, revendiqué par le même groupe, au cours de laquelle neuf soldats de l’armée malienne ont été tués.
Le ministère français des Affaires étrangères a appelé, ce mardi 12 mai 2015, la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) à signer l’accord de paix malien. Ce groupe rebelle a attaqué un convoi de l’armée malienne, ce lundi 11 mai, faisant neuf morts. Assaut qui a été condamné par les autorités françaises, dans le même communiqué.
« La France appelle les représentants de la Coordination des mouvements de l’Azawad à la responsabilité. Elle les encourage à faire cesser immédiatement la violence et à se rendre à Bamako, le 15 mai, afin de signer l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali », peut-on lire dans le texte.
Une signature le 15 mai prochain ?
La médiation algérienne organise une rencontre, le 15 mai prochain, à Bamako avec les groupes rebelles n’ayant pas encore signé l’accord de paix fixé à Alger. Il avait été signé le premier mars dernier par le gouvernement du Mali ainsi que les groupes rebelles du Mouvement arabe de l’Azawad (MAA) dissident, la Coordination pour le peuple de l’Azawad (CPA) et la Coordination des Mouvements et Fronts patriotiques de résistance (CM-FPR).
La Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) qui regroupe le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA) et le Mouvement arabe de l’Azawad (MAA), avaient refusé le texte en demandant une pause pour pouvoir en avertir leurs militants.
Depuis, les attaques se multiplient et leurs signatures se font attendre, fragilisant la mise en place d’un processus de paix.