Alassane Ouattara, Président de la Côte d’Ivoire et de la Cédéao a annoncé la tenue d’un sommet sur le Mali pour ce lundi, à Dakar. Ce sommet se déroulera en marge de l’investiture de Macky Sall, le nouveau président sénégalais, en présence de nombreux chefs d’états africains et du ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé.
Alors que les rebelles touaregs ont pris Gao et Tombouctou au nord-Mali, la situation de la junte à Bamako se complique d’heure en heure. La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a annoncé qu’un nouveau sommet sur le Mali se tiendra ce lundi à Dakar en marge de l’investiture du nouveau Président sénégalais Macky Sall. « Nous avons demain (lundi) une rencontre des chefs d’Etat de la Cédéao et des représentants de la communauté internationale pour prendre les mesures qui s’imposent » sur le Mali, a déclaré Alassane Ouattara, Président de la Côte d’Ivoire et président en exercice de la Cédéao rapporte Europe1. Lundi, pour l’investiture de Macky Sall, il faut noter la présence d’Alain Juppé, ancien Premier ministre et actuel ministre français des Affaires étrangères, qui ne manquera pas de s’entretenir avec les représentants de la Cédéao sur la question malienne. Jeudi dernier, la Cédéao avait déjà annoncé des sanctions dont le gel des avoirs de la junte ainsi que l’interdiction de voyager.
Avant hier, le capitaine Amadou Haya Sanogo, homme fort de la junte a appelé ses voisins à l’aide : « Les rebelles continuent à agresser notre pays et terroriser nos populations (…). La situation est à cette heure critique, notre armée a besoin du soutien des amis du Mali pour sauver les populations civiles et sauvegarder l’intégrité territoriale du Mali ».
A Bamako, la situation se tend alors que la population commence à faire la queue devant les banques et les stations services par crainte de lendemain difficile. Lire le reportage du correspondant d’afrik.com : Des touaregs au nord au capitaine Sanogo à Bamako, le point sur la situation au Mali
Lire aussi :
L’interview du MNLA : « L’indépendance ne se donne pas, elle se mérite »