Le pouvoir de transition malien devrait signer ce mardi un accord sur la ville de Kidal avec les rebelles du Mouvement national de libération (MNLA). Il devrait permettre le retour de l’armée malienne dans la ville contrôlée par la rébellion.
La hache de guerre va-t-elle être enterrée entre Bamako et le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) ? Un accord est en effet en passe d’être signé entre les deux parties sur la ville de Kidal toujours contrôlée par le MNLA. L’information a été donnée cet après-midi par le chef de la délégation malienne, Tiebelé Dramé, à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, où se déroulent les négociations depuis plusieurs semaines.
Que prévoit le texte ?
Le texte prévoit le retour de l’armée malienne à Kidal et le désarmement des groupes armés. Cet accord devrait également permettre l’organisation de l’élection présidentielle le 28 juillet dans tout le territoire national malien.
La ville de Kidal était bien le point de discorde qui opposait Bamako au MNLA. Après la libération des villes du nord-Mali suite à l’intervention des soldats français, tchadiens et nigériens, le MNLA a refusé catégoriquement que l’armée malienne pénètre dans Kidal, l’accusant d’avoir commis de multiples exactions contre les Touaregs, notamment.
Une position que les autorités maliennes n’ont pas digérée. L’armée malienne s’est d’ailleurs récemment engagée à la reconquête de Kidal. Elle a finalement ralenti son avancée vers la ville suite à l’appel de la médiation de Ouagadougou qui craignait que les négociations soient mises à mal.
Ce soir on devrait savoir si les deux parties se sont entendues ou si elles campent chacune sur leurs positions comme cela a été le cas jusqu’à présent.