Le premier tour de l’élection présidentielle aura lieu le 7 juillet 2013 et le second tour deux semaines plus tard, le 21 juillet. Les élections législatives se dérouleront dans la même période. L’annonce a été faite par Le ministre de l’administration territoriale du Mali, le colonel Moussa Sinko Coulibaly. Ces scrutins seront des étapes décisives pour le retour de la paix et de la stabilité du pays qui est entrain de traverser une période de guerre.
(De notre correspondant)
Les Maliens iront aux urnes en juillet prochain. Les dates des élections présidentielle et législatives, tant attendues, sont enfin fixées. Le premier tour de l’élection présidentielle aurait lieu le 7 juillet et le second deux semaines plus tard, le 21 juillet. Les prochaines échéances électorales vont se dérouler sur la base d’un fichier électoral biométrique pour garantir davantage de transparence, a soutenu le ministre de l’administration territoriale Moussa Sinko Coulibaly.
L’intervention de la France, du Tchad, des pays amis africains, permettent d’envisager avec sérénité les délais que nous avons fixés. Nous allons faire les élections à Gao bien évidemment et nous allons faire les élections sur toute l’étendue du territoire national, a indiqué le ministre. Selon lui, le coût de ces élections devrait atteindre 60 milliards de Francs CFA.
Un calendrier difficile à respecter
La situation humanitaire dans le Nord, ainsi que la désorganisation qui découle de la guerre, rendent pourtant ce calendrier difficile à respecter. On estime à plus de 400.000 les déplacés et réfugiés, dont la majeure partie est inscrite sur les listes électorales. Des réfugies qui pourraient prendre part à ces scrutins. Selon le ministre Sinko Coulibaly, le Mali et ses partenaires comme le HCR sont en train d’étudier la participation de ces déplacés et refugiés aux élections dans leur pays d’accueil.
La problématique sécuritaire est aussi sans aucun doute l’une des équations que les autorités maliennes doivent résoudre. Cela pour la bonne tenue de ces élections annoncées. La reconquête du Nord-Mali entreprise par l’armée malienne avec l’appui des forces françaises et africaines est actuellement dans une phase de sécurisation des villes reconquises. Cette seconde phase de la guerre au Mali pourrait s’annoncer difficile. Les islamistes ont promis des attaques suicides contre l’armée malienne et ses alliés. En témoigne les évènements des derniers jours marqués par des attentats suicides et les attaques dans la ville de Gao, revendiqués par le Mujao.
