Regain de violences au nord du Mali. Ces deux derniers jours, le nord du pays a été le théâtre de violents combats entre les différents groupes armés rivaux présents dans la région. Dans ce climat, difficile d’aboutir à un accord de paix.
Les tensions sont de plus en plus palpables dans le nord du Mali. En effet, de nouveaux combats ont eu lieu samedi dans la localité de Tessit entre des groupes armés rivaux présents au nord du pays. Par ailleurs, les relations entre le Mouvement national pour la libération de l’Azawad et l’armée malienne ne sont pas au beau fixe.
Les combats font rage au nord du Mali particulièrement dans la localité de Tessit, qui a été le théâtre samedi de combats violents. Les tensions sont également vives dans la région de Tabankort entre les villes de Gao et Kidal, où le 4 février dernier des affrontements ont éclaté entre des groupes rebelles et les pro-gouvernementaux. Selon des sources sécuritaires, l’un des groupes rebelles présents à Tabankort tente de renforcer ses positions dans la région.
Face à ses multiplications des combats, l’organisation des Nations Unies invitent les différents groupes armés à cesser toutes violences et ainsi participer aux négociations qui durent depuis maintenant huit mois. Un accord de paix difficile à mettre en place dans la mesure où le projet d’accord est sujet à de vives critiques à Bamako par une partie de la classe politique et de la société civile malienne ainsi que par le gouvernement malien. Même son de cloche pour les groupes rebelles, estimant que l’accord de paix n’est pas à leur avantage.
Compte tenu des divergences d’opinion concernant l’accord de paix et le regain de violences au nord du pays, le processus de paix au Mali est en péril, il peine à se mettre en place.