Une filière terroriste présumée a été démantelée au Mali. En effet, trois suspects présumés terroristes ont été arrêtés par les forces spéciales de sécurité d’Etat maliennes. Ce lundi, une perquisition a eu lieu chez l’un d’entre eux qui a permis de découvrir des armes.
La traque contre les terroristes continue au Mali. Après l’arrestation de trois membres présumés d’unités terroristes dans la nuit de samedi à dimanche, une perquisition chez l’un des trois interpellés a permis de découvrir des armes. Les trois suspects sont soupçonnés d’être les auteurs des récents attentats contre la mission de l’ONU à Bamako et des postes de sécurité dans la capitale.
Des arrestations qui se sont produites après que les sept terroristes arrêtés le mois dernier en Côte d’Ivoire et extradés vers le Mali aient dénoncé les trois terroristes présumés, selon des sources proches de l’enquête. D’après un communiqué officiel, ces trois personnes interpellés sont des Maliens originaires du sud du pays. Ils appartiendraient à deux unités combattantes, des katibas qui tentent de s’installer durablement au centre et au sud du Mali.
Ces trois terroriste avaient tous un rôle bien précis dans leur unité combattante. L’un serait le transporteur du groupe, l’autre est un maçon de profession et chargé de la logistique et de l’achat des armes pour le compte du groupe. Le troisième serait un proche du prédicateur radical fondateur du Front de libération du Macina.
D’autres arrestations sont actuellement en cours qui permettrait de connaître si ce réseau partiellement démantelé est lié aux menaces à l’encontre des journalistes au Mali. Ces arrestations interviennent une semaine après que deux soldats aient été tués dans l’attaque d’un poste militaire à Tombouctou, au nord du Mali, selon le ministre de la Défense et une source de sécurité à la Mission de l’ONU.
Depuis le coup d’Etat de mars 2012 au Mali, le nord du pays est sous le contrôle de groupes terroristes liés à Al-Qaïda. Malgré le fait que l’intervention militaire internationale mise en place depuis janvier 2013 les ait chassés de la région, ces groupes contrôlent encore plusieurs zones du nord du pays. Une situation qui risque de perdurer en dépit de l’accord de paix signé par le gouvernement et les groupes armés.